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Agri-dating dans l’Aveyron.

Mises sur le devant de la scène par la désormais célèbre émission de M6 « L’amour est dans le pré », dont le principe consiste à permettre aux agriculteurs et agricultrices de rencontrer l’amour sur casting, les difficultés des agriculteurs à trouver l’âme sœur sont pourtant bien réelles.

Mises sur le devant de la scène par la désormais célèbre émission de M6 « L’amour est dans le pré », dont le principe consiste à permettre aux agriculteurs et agricultrices de rencontrer l’amour sur casting, les difficultés des agriculteurs à trouver l’âme sœur sont pourtant bien réelles. C’est pourquoi, pour lutter contre les caricatures, Bruno Montourcy, le président des Jeunes Agriculteurs de l’Aveyron, a monté une opération appelée « agri-dating ». Et alors que l’émission de M6 surfe sur les caricatures du monde rural, Bruno Montourcy entend bien « briser les a priori » sur la vie à la campagne tout en proposant un nouveau concept de rencontres, confiait-il à l’AFP.

110 célibataires étaient inscrits sur les listes vendredi dernier, dont 25% de femmes. Ce chiffre semble corréler les données communiquées par les JA : le célibat toucherait plus les agriculteurs (26%) que les agricultrices (10%). L’une des raisons à cela ? Les femmes auraient déjà construit leur vie personnelle au moment où elles s’installent dans l’agriculture. Organisée à Laissac (12) le weekend dernier, cette opération prévoyait de nombreuses activités : ballade en canoë, cours de cuisine ou encore « pilotage de tracteur séducteur », comme l’expliquait Bruno Montourcy. Plus sérieusement, une table ronde sera également organisée concomitamment à l’évènement où un sociologue interviendra sur la problématique de la démographie en milieu rural. Car d’après le président des JA aveyronnais, là est le cœur du problème. Car en effet, comme ce dernier le souligne, le célibat peut décourager les jeunes d’entrer dans le métier. Dans un pays où la transmission de l’exploitation se fait la plupart du temps des parents aux enfants, les installations de jeunes non issus de parents agriculteurs ne suffisent pas à la reprise des exploitations cédées par les célibataires.

ParLa rédaction
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