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Avant Food Ingredients Europe 2011, découvrez les quatre tendances alimentaires actuelles.

Agroligne a publié cette semaine un article relatant les grandes tendances de l’industrie agroalimentaire mondiale qui seront à l’honneur à l’occasion du salon Food Ingredients Europe 2011, du 29 novembre au 1er décembre prochains à Paris. Cela sera également l’occasion pour cet évènement important du

Agroligne a publié cette semaine un article relatant les grandes tendances de l’industrie agroalimentaire mondiale qui seront à l’honneur à l’occasion du salon Food Ingredients Europe 2011, du 29 novembre au 1er décembre prochains à Paris. Cela sera également l’occasion pour cet évènement important du secteur de l’agroalimentaire de fêter ses 25 ans. Voici en avant-première les grandes tendances qui devraient dominer le salon.

Prébiotiques, probiotiques et autres fibres sont reconnues par le consommateur pour avoir un caractère préventif intéressant sur le système digestif, et contribuent donc à la tendance que nous appellerons la santé digestive :

  • Désormais inclus dans de nombreux produits alimentaires, tels le chocolat, les glaces, les confiseries ou encore les jus de fruits, grâce notamment à la technologie de micro-encapsulation, les probiotiques aiguisent l’appétit des industriels. Cependant, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, pourrait bien refroidir leurs ardeurs, si l’on considère l’ensemble des demandes d’allégations santé faites par les industriels et qui ont été rejetées.
  • Les prébiotiques, qui ont pour vocation de nourrir les « bonnes » bactéries de notre système digestif, offrent de nombreux avantages par rapport aux probiotiques : plus facilement incorporables aux formulations, plus résistantes aux process, mieux assimilables par l’organisme, les prébiotiques sont cependant moins bien connus du grand public. Là encore, de nombreuses applications sont à noter dans les produits laitiers, céréaliers, les boissons, la confiserie ou même le baby-food.
  • Enfin, les fibres, les enzymes et certains extraits végétaux sont bien connus du public et appréciés pour leur influence positive sur le transit digestif. Les pouvoirs publics et les nutritionnistes ont par ailleurs tendance à recommander leur consommation.

Selon la réglementation européenne, un produit « naturel » ne peut être considéré comme tel que s’il se trouve en l’état dans la nature, ou après une transformation mécanique qui ne le modifie pas profondément. Et pourtant, on attend pour 2012 un chiffre d’affaires de 155 milliards d’euros pour le marché mondial des produits dits naturels.

  • Première forme de « naturalité », les produits « sans », ou « free from », l’art subtil de mettre en avant ce qu’un produit ne contient pas ! Venue du monde des allergènes (sans gluten, lait, œufs, etc.), cette tendance touche désormais les additifs, ceux que l’on appelle « clean label » et s’étend peu à peu vers des éléments nutritionnels (acides gras trans, sucre, sel, etc.) ou environnementaux (OGM, pesticides, huile de palme, etc.) indésirables.
  • Autre tendance, le « enrichi en nature ». Comprenez par là l’incorporation de produits naturels dans les formulations, avec des inclusions de fruits, légumes, céréales, algues, tous de préférence sous forme brute (sucre de canne non raffiné, graines et noix grossières) pour donner une impression de naturel renforcée.
  • « Back to basics », cette tendance également intéressante consiste à simplifier la liste d’éléments nécessaires à l’élaboration d’un produit pour rassurer le consommateur. Les ingrédients sont tous connus du consommateur et à portée de sa main.

Autre tendance forte, les nouvelles expériences sensorielles liées à l’alimentation. Particulièrement efficace chez les jeunes, cette mode consiste à métisser les textures, les goûts et les arômes pour créer des sensations gustatives nouvelles. On les appelle extra spicy, crunchy, cool, etc.

Indémodable, la dernière tendance peut paraître désuète, puisqu’il s’agit de la minceur. Mais, nous vous en parlions dans notre analyse de cette semaine sur la faim dans le monde, 1,6 milliards de personnes de par le monde souffrent d’obésité ou de surpoids. C’est pourquoi le chiffre d’affaires de ce marché est tout de même estimé à 116 milliards de dollars, entre l’Europe et les Etats-Unis.

  • Premier marché illustrant cette tendance, la minceur active, c’est-à-dire les produits alimentaires reconnus pour leurs effets modérateurs d’appétit, brûle graisse, capture graisse ou autre. La nouvelle réglementation européenne sur les allégations santé et la crise ont tout de même bien freiné le développement de ce marché.
  • Reste le « better for you », comprenez le mieux pour vous, basé tout simplement sur une meilleure hygiène de vie, et donc d’alimentation. Ce pendant passif de la minceur active tire le marché minceur de manière générale, grâce à des produits allégés en gras, sucre, etc. toujours plus nombreux.
ParLa rédaction
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