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Céréales et oléagineux, le marché mondial reste tendu.

La sécheresse historique qui touche les Etats-Unis a enflammé le cours du mais et du soja, ainsi que celui du blé. La production américaine de mais sera nettement inférieure aux prévisions de juin qui tablaient sur 100 Mt de plus, et sera de surcroit inférieure de 40 Mt par rapport à la récolte 2011.

La sécheresse historique qui touche les Etats-Unis a enflammé le cours du mais et du soja, ainsi que celui du blé. La production américaine de mais sera nettement inférieure aux prévisions de juin qui tablaient sur 100 Mt de plus, et sera de surcroit inférieure de 40 Mt par rapport à la récolte 2011. La production estimée à 274 Mt est la plus faible depuis 2006/2007 alors qu’à cette période l’utilisation de mais pour l’éthanol était de 54 Mt contre 114 Mt prévus en 2012/2013.

Des sécheresses constatées dans l’Est de l’Union Européenne et dans le bassin de la mer Noire ainsi que d’autres incidents de récolte rencontrés en Asie ne font qu’accentuer cette situation préoccupante.
Les récoltes de mais et de soja débutées en Ukraine et dans les Balkans s’annonçant décevantes, les prévisions de récoltes européennes passeront difficilement la barre des 60 Mt. Seules les récoltes de mais d’Argentine et du Brésil ont été revues à la hausse portant à 16 Mt les possibilités d’exportation.

Pour le blé, les prochaines récoltes dans l’hémisphère sud, attendues en décembre, preuvent être un moyen de détendre les marchés si elles s’avèrent fructueuses.

 

Flambées des marchés

 

A l’instar du mais, les dégâts sur la production de soja sont irréversibles et entraineront une chute de la production aux Etats-Unis dont la récolte est estimé à 73 Mt contre 83 Mt en 2011.

Les espoirs  reposent désormais sur la campagne 2012/2013 qui devrait voir les surfaces d’ensemencement augmenter. Au Brésil, l’analyste AgRural prévoit une hausse de 12 % pour une production de 82 Mt contre 66,4 Mt en 2011. En Argentine, les prévisions d’ensemencement du soja annoncent une hausse de 6 %. Il faudra attendre le printemps pour voir une possible détente du bilan mondial du soja, si les surfaces ensemencées ne se font pas au détriment du mais.

Sources : agro-media.fr, Terre-net média , FranceAgrimer

ParLa rédaction
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