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Du light pas si léger…

C’est ce que révele une étude américaine réalisée par des chercheurs de l’université Tufts de Boston. En effet, aux Etats-Unis, de nombreux restaurants et chaines de restaurants affichent la valeur énergétique des plats qu’ils servent. Dans certains états, ces mentions sont mêmes obligatoires.

C’est ce que révele une étude américaine réalisée par des chercheurs de l’université Tufts de Boston. En effet, aux Etats-Unis, de nombreux restaurants et chaines de restaurants affichent la valeur énergétique des plats qu’ils servent. Dans certains états, ces mentions sont mêmes obligatoires.

Pour leur étude les chercheurs ont donc comparé les valeurs indiquées dans les restaurants aux valeurs qu’ils ont mesurées dans leur laboratoire. Dans l’ensemble, les résultats sont satisfaisants, ainsi pour 80% des produits, la différence entre les valaurs affichées et mesurées ne dépasse pas dix calories. 

C’est pour les 20% des produits restants que le bât blesse. Ces produits ont parfois une teneur énergétique de 100 à 1000 calories de plus que la valeur qui est affichée par le restaurant. Le pire est que ces produits sont majoritairement des produits considérés comme basse calorie…

La France, qui a adopté le 6 juillet dernier une nouvelle directive européenne imposant aux industriels de faire figurer visiblement la valeur énergétique totale, les quantités de graisse, de graisse saturée, de sucre, de protéines et de sel, devra donc se montrer attentive et bien contrôler les produits si elle ne souhaite pas se retrouver avec des chiffres trompeurs comme aux Etats-Unis. Les industriels de l’agroalimentaire ont cinq ans pour mettre en place ces nouvelles étiquettes nutritionnelles contre trois ans pour les autres acteurs de ces marchés.

ParLa rédaction
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