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E. Coli : l’Allemagne demande 16 M€ à Bruxelles.

Après les producteurs espagnols, c’est à présent au tour des allemands de réclamer à l’Union Européenne des indemnisations suite à l’affaire de la bactérie tueuse. Alors que la fédération des agriculteurs Bauernverbrand avait laissé entendre en juin que le montant demandé pourrait atteindre 50 M€, ce ne sont finalement « que » 16 M€ qui ont été officiellement annoncés.

Après les producteurs espagnols, c’est à présent au tour des allemands de réclamer à l’Union Européenne des indemnisations suite à l’affaire de la bactérie tueuse. Alors que la fédération des agriculteurs Bauernverbrand avait laissé entendre en juin que le montant demandé pourrait atteindre 50 M€, ce ne sont finalement « que » 16 M€ qui ont été officiellement annoncés. Pourtant, la fédération a indiqué le 19 juillet 2011 que ces frais ne couvriraient pas la totalité des dommages, qu’elle évalue à 75 M€. Les aides européennes ne concernent pas certaines cultures telles que les radis ou la roquette qui ont pourtant également subi le contrecoup de l’affaire Escherichia coli.

De son côté, la Russie, qui avait imposé dès le 2 juin 2011 un embargo sur les légumes européens pour des raisons sanitaires et l’avait partiellement levé, selon les pays, vient d’annoncer qu’elle autorisait à nouveau les importations de légumes polonais. La Pologne rejoint ainsi les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, le Danemark, la République tchèque et la Grèce dans le clan des privilégiés de Moscou.

Enfin, en ce qui concerne les épidémies d’Escherichia coli causées par les steaks hachés contaminés en France, la profession a décidé de se mobiliser pour améliorer la sécurité sanitaire de la filière. Ainsi, le 7 juillet, les entreprises adhérentes au SNIV-SNCP, qui ne produisent pas moins de 80% de la viande commercialisée en France, se sont réunies et ont mis en place des actions afin de renforcer la sécurité alimentaire du steak haché. Ces dernières se déclinent en trois volets :

  • une généralisation de l’audit des points de maîtrise et du contrôle qualité permanent,
  • un renforcement du référencement des fournisseurs,
  • et une optimisation des analyses bactériologiques.
ParLa rédaction
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