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Edulcorant : l’advantame approuvé par l’Europe

La Commission européenne a autorisé la mise sur le marché de l'advantame, édulcorant proche de l'aspartame, quelques jours à peine après que les Etats-Unis aient annoncé une décision similaire.

Edulcorant : l’advantame approuvé par l’Europe
L’advantame est un édulcorant de synthèse issu d’une réaction entre l’aspartame et la vanilline. Il serait 37 000 fois plus sucré que le saccharose.

L’advantame serait 37 000 fois plus sucré que le saccharose. C’est ce qu’affirme l’entreprise Ajinomoto, qui avait déposé une demande d’autorisation de mise sur le marché depuis 2010. Cet édulcorant, proche de l’aspartame vient d’être approuvé. Cette décision fait suite à un avis positif de l’Efsa en juillet dernier. Les Etats-Unis viennent également d’autoriser cet édulcorant.

Advantame : une alternative aux autres édulcorants intenses

Ce nouvel édulcorant permettra aux industriels de réduire plus facilement le taux de sucre dans leurs produits, estime Ajinomoto. L’advantame constitue une alternative aux autres édulcorants intenses déjà présents sur le marché, permettant ainsi aux consommateurs et aux industriels de choisir parmi un plus large panel d’édulcorants. Ce qui permettrait de réduire la consommation trop régulière d’un seul et même édulcorant.

L’advantame est un édulcorant de synthèse issu d’une réaction entre l’aspartame et la vanilline, qui pourrait remplacer nombre d’édulcorants à l’avenir. Sa saveur est proche de celle de l’aspartame, mais avec une persistance plus grande du goût sucré. Il est très peu absorbé par l’organisme.

Palladium et platine limités dans l’édulcorant

L’Efsa a conclu qu’il n’y avait pas de préoccupation concernant la génotoxicité- modifications physiques et fonctionnelles d’un génome- et le caractère cancérigène de l’advantame. Sur la base d’une étude menée chez des lapins, qui montrait des troubles gastro-intestinaux à dose élevée, l’Efsa a fixé une dose sans effet toxique observable (NOAEL) de 500 milligrammes par kilo de poids corporel, et une dose journalière acceptable (DJA) 100 fois moins élevée, à 5 mg/kg de poids corporel.

Bémol, pointé par le Journal de l’Environnement, l’Efsa estimait qu’une dose-limite devrait être spécifiée pour le palladium et le platine, deux éléments chimiques utilisés lors de la synthèse de l’advantame. Les limites maximales finalement fixées par le règlement sont de 1,7 mg/kg pour le palladium et de 5,3 mg/kg pour le platine, soit exactement les pics retrouvés dans les lots analysés par l’Efsa.

ParLa rédaction
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