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Des éleveurs vendéens en colère s’improvisent « police de la viande »

Remontés, des éleveurs vendéens ont mené leur troisième action coup de poing dans les supermarchés de la région. Le but : contrôler la provenance des viandes et manifester pour plus de patriotisme économique.

Des éleveurs vendéens en colère s’improvisent « police de la viande »
Le gouvernement lance une mission pour relancer les filières animales en crise.

Une vingtaine d’éleveurs bovins auto-proclamés « police des viandes » ont contrôlé l’origine de la viande d’un Super U de la région des Sable D’Olonne. Cette opération est la troisième en deux semaines après Lidl et Leclerc, elle est à l’initiative de la section bovine à la FDSEA.

En colère après la découverte de viande venue d’Irlande dans les rayons d’un supermarché du coin, les éleveurs bovins vendéens ont décidé de mener une série d’actions « coups de poing ». Il s’agit encore de contester les restrictions budgétaires  qui leur sont imposées et réclamer plus de « patriotisme économique ». La facture est salée, avec une baisse de 70 centimes par kilo de carcasse en un an, le manque à gagner est estimé à 450 € par animal.

Cette troisième action intervient alors que de la viande originaire d’Irlande a été repérée dans un supermarché d’Anezay.

Des dirigeants de supermarché dépassés

Le directeur du Super U « contrôlé » ne décolère pas. « Je ne comprends pas votre présence. On joue le jeu avec vous ! », va-t-il crier aux éleveurs qui retournent littéralement son rayon viande et charcuterie.

Il assure avoir investi 100 000 € cette année dans l’achat de viande locale pour valoriser l’Indication Géographique Protégée en Vendée (IGP 85). Un argument qui ne convainc pas les professionnels sur place.

ParLa rédaction
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