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Exportation de blé : InVivo propose ses solutions aux coopératives

Avec une baisse de la récolte de blé de 25 à 30 % par rapport à l’an dernier, ce qui la situerait seulement entre 28 et 30 millions de tonnes, le contexte est très difficile pour l’ensemble des acteurs de la filière.

Exportation de blé : InVivo propose ses solutions aux coopératives
Avec une baisse de la récolte de blé de 25 à 30 % par rapport à l’an dernier, ce qui la situerait seulement entre 28 et 30 millions de tonnes, le contexte est très difficile pour l’ensemble des acteurs de la filière.

Le potentiel d’exportation de blé français sera vraisemblablement en recul de 40 %, soit 9 millions de tonnes de moins qu’en 2015. Face à ce constat et à une concurrence mondiale très forte compte tenu des bonnes récoltes dans les autres grands pays producteurs de blé, InVivo et ses coopératives se mobilisent pour trouver les meilleures opportunités de marché et ainsi valoriser la production française exportable.

Une récolte française en baisse et une récolte mondiale très élevée

Au 9 août, le tiers des surfaces de blé n’est pas encore moissonné notamment dans plusieurs grandes régions productrices : Normandie, Champagne, Hauts-de-France, Est de la France. Jusqu’à la mi-juillet, les analystes prévoyaient une récolte de blé française de 35 à 37 Mt. Dès le début des moissons, les prévisions ont été revues à la baisse de jour en jour. La France n’a jamais connu l’enchaînement climatique de mai-juin qui a affecté les régions Centre, Bourgogne-Franche-Comté, Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, Ile-de-France et Hauts-de-France lors de la floraison des blés et du remplissage des grains : une période cruciale car déterminante pour le rendement. A ce jour, la prévision de récolte française se situe aux alentours de 28 à 30 Mt.

Au niveau mondial, on prévoit une demande stable des pays importateurs de blé, équivalente à celle des années précédentes. La production mondiale 2016-2017 des huit principaux pays exportateurs est très élevée, les prix baissent donc mécaniquement. A ce jour, on prévoit aussi des baisses de production en Allemagne, Pologne, Benelux, pour les mêmes raisons climatiques qu’en France. Quoi qu’il en soit, même si les récoltes de ces pays s’avéraient être inférieures aux prévisions, cela ne semble pas être de nature à modifier fondamentalement la donne sur le marché mondial et à faire remonter les prix.

Les solutions InVivo pour prendre le contrepied de la crise

Dans ce contexte, InVivo prévoit une baisse de 9 millions de tonnes sur les exportations françaises de blé, soit une chute de 40 % par rapport à l’an dernier. La France a exporté en 2015 près de 20 Mt de blé, soit environ 12 % des flux mondiaux d’export des huit plus grands exportateurs (environ 165 Mt). Cette année, les volumes exportables se situeront aux alentours de 11,5 Mt. La France ne devrait donc réaliser qu’environ 7 % des flux mondiaux de blé (163 Mt). Le volume français exporté sera le plus faible depuis 2001 (11,1 Mt) et juste en dessous de 2007 (12,1 Mt).

Aujourd’hui les coopératives, les silos portuaires et InVivo Trading sont mobilisés pour traiter la collecte de blé : ségrégation, nettoyage, calibrage des grains pour faire des assemblages de qualité de lots de blé correspondant aux besoins des clients. La France est traditionnellement exportatrice de blé meunier, si elle devait exporter son blé en tant que blé fourrager, InVivo Trading serait capable de trouver des débouchés comme les années précédentes : InVivo Trading est déjà exportatrice de blé fourrager sur l’Espagne et sur l’Asie où il dispose d’un bureau à Singapour.

ParLa rédaction
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