Aller directement au contenu

Fin des quotas : signature de l’accord interprofessionnel par la filière betterave-sucre française

Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture a reçu les professionnels de la filière betterave-sucre qui ont trouvé un accord en vue de la fin des quotas en 2017.

Fin des quotas : signature de l’accord interprofessionnel par la filière betterave-sucre française
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture a reçu les professionnels de la filière betterave-sucre qui ont trouvé un accord en vue de la fin des quotas en 2017.

Stéphane Le Foll a reçu lundi 5 septembre l’ensemble des représentants de la filière betterave-sucre française (planteurs de betterave, entreprises sucrières et utilisateurs de sucre), pour faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations du rapport sur « les perspectives du secteur sucrier français après la fin des quotas européens en 2017 » réalisé par Serge Lhermitte et Thierry Berlizot.

Cette mission ministérielle, commanditée par le ministre début 2015 pour anticiper la fin des quotas sucriers et permettre à la filière française de conforter sa place de leader européen, avait donné lieu à la mise en place de groupes de travail par les services du ministère, en vue d’échanger sur les thématiques à fort enjeu pour le secteur : adaptation aux marchés, compétitivité et stratégie collective de filière.

La naissance d’un accord triennal

Conformément aux orientations fixées par Stéphane Le Foll, ce travail de concertation a permis d’aboutir à la signature d’un accord interprofessionnel triennal entre planteurs de betteraves et fabricants de sucre, pour la période 2017-2020, et à la refonte de l’association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS), qui s’affirme désormais comme interprofession unique de la filière. Le ministre s’est félicité du chemin parcouru depuis la remise du rapport à l’automne 2015 : une véritable dynamique de filière s’est enclenchée et a permis de surmonter les divergences, pour aboutir à des relations rénovées entre planteurs et fabricants, en cohérence avec le nouveau contexte économique et réglementaire.

« Alors que l’agriculture française traverse une période difficile, la capacité de la filière sucrière à dépasser ses différends pour s’accorder sur un accord interprofessionnel mérite d’être saluée. Cette organisation collective constituera un véritable atout pour faire face à l’ouverture des marchés et surtout en tirer pleinement parti et je souhaite qu’elle puisse servir d’exemple », a indiqué Stéphane LE FOLL aux participants de la réunion.

 

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse
En vidéo
Send this to a friend