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Intoxiqués par des pesticides, des salariés sont licenciés…

Selon une information relayée par France Info, des salariés de l’entreprise agroalimentaire bretonne Triskalia portent devant les tribunaux une injustice dont ils estiment avoir été victimes. En effet, selon ces salariés, le groupe agroalimentaire breton aurait pulvérisé un produit chimique sur les céréales qu’ils manipulaient. Après les agriculteurs,

Selon une information relayée par France Info, des salariés de l’entreprise agroalimentaire bretonne Triskalia portent devant les tribunaux une injustice dont ils estiment avoir été victimes. En effet, selon ces salariés, le groupe agroalimentaire breton aurait pulvérisé un produit chimique sur les céréales qu’ils manipulaient. Après les agriculteurs, cela signifierait donc que le personnel de certaines sociétés agroalimentaires se retrouverait également fortement exposé à des pesticides hautement toxiques pour l’homme. Parmi les populations concernées, on pense bien évidemment aux dockers et aux chauffeurs qui déplacent des quantités importantes de céréales qui contiennent des pesticides pour assurer leur conservation, et qui sont moins protégés que d’autres salariés de la filière.

Pour les trois anciens employés de Triskalia, c’est la double peine : tombés malades, ils ont en plus été licenciés. En effet, déclarés inaptes par la médecine du travail, ils n’ont pas pu retrouver leur place au sein de l’entreprise. En 2009 et 2010, ces trois salariés ont été incommodés alors qu’ils transféraient le blé entre le silo et l’usine d’aliment pour bétail de Triskalia. Vomissements, saignements de nez, démangeaisons, tels ont été leurs symptômes immédiats. Après enquête, on s’apercevra finalement que, même si Triskalia affirme qu’il s’agit d’une erreur, le blé aurait été traité par d’autres salariés de l’entreprise agroalimentaire avec du Nuvan Total, produit interdit.

Aujourd’hui, ils ne supportent plus même le contact avec les produits chimiques ménagers.  Et, malgré le classement sans suite du dossier de plainte l’an dernier par le procureur, les salariés relancent aujourd’hui plusieurs procédures en justice. De son côté, Triskalia affirme que ses ex-employés se sont vus proposés des reclassements, sans les accepter, d’où leur licenciement.

ParLa rédaction
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