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La cobotique peut-elle affranchir les professionnels de l’agroalimentaire de leurs conditions difficiles de travail ?

Malgré une amélioration des conditions de travail dans l'industrie alimentaire, les professionnels du secteur restent largement exposés aux TMS. La cobotique peut-elle les aider ?

La cobotique peut-elle affranchir les professionnels de l’agroalimentaire de leurs conditions difficiles de travail ?
Les robots peuvent effectuer des tâches contraignantes pour les employés de l’agroalimentaire. Le risque étant le suppression d’emplois dans le secteur.

L’industrialisation et la mécanisation des processus de production ont permis de faciliter les conditions de travail mais dans l’agroalimentaire les risques sont encore élevés. Selon une récente enquête de surveillance médicale que nous vous dévoilions lors d’une analyse l’été dernier, des expositions aux risques professionnels sont encore présentes.

L’agroalimentaire : le secteur le plus exposé aux troubles musculo-squelettiques

L’agroalimentaire est l’un des secteurs où les lombalgies et les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont les plus fréquents. D’après le CNAMTS, les industries agroalimentaires totalisent un quart de l’ensemble des TMS reconnus comme maladie professionnelle. En cause : les tâches répétitives, le port de charges lourdes, l’exposition à des vibrations, les cadences rapides de production, la réduction des délais, le froid ou encore le manque d’autonomie dans le travail. La quantité de TMS devient telle que l’Assurance maladie et les pouvoirs publics ont fait de leur prévention une priorité.

Les enjeux de la cobotique pour les industries agroalimentaires

En Bretagne, le secteur agro-alimentaire est particulièrement touché par les TMS. L’une des solutions pour prévenir ce risque résiderait-elle dans l’alliance de la technique et de l’humain ? La cobotique associe le savoir-faire du salarié à la puissance du robot. Le cobot est un assistant, qui reste dépendant de l’intention, du geste ou du comportement de l’homme au travail. Ces nouvelles technologies sont aujourd’hui encore confidentielles dans l’agro-alimentaire. Mais demain ?

Le cobot assistera l’homme dans les tâches industrielles où un effort doit être appliqué, par exemple, dans la filière viande, on pense à la découpe et aux manutentions. La Carsat Bretagne, organisme référent en matière de prévention des risques professionnels promeut, développe et coordonne la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles et songe à la cobotique pour aider les industriels de l’agroalimentaire à appréhender leur quotidien.

ParLa rédaction
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