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La Commission européenne présente ses propositions pour la filière lait.

A la suite de la présentation de Dacian Ciolos (commissaire européen) des propositions faites pour la filière lait aux Vingt-sept, Bruno le Maire, ministre de l’Agriculture, s’est félicité du fait que celles-ci répondent selon lui aux objectifs de stabilité des prix et des revenus des éleveurs, tout en abordant la fin des quotas.

A la suite de la présentation de Dacian Ciolos (commissaire européen) des propositions faites pour la filière lait aux Vingt-sept, Bruno le Maire, ministre de l’Agriculture, s’est félicité du fait que celles-ci répondent selon lui aux objectifs de stabilité des prix et des revenus des éleveurs, tout en abordant la fin des quotas.Pour lui, l’essentiel de ces propositions se résume en trois points : la possibilité donnée aux éleveurs de se regrouper, la mise en place de contrat et la constitution d’interprofessions fortes. Dacian Ciolos présentait également deux autres rapports à l’Union, le premier sur la suppression des quotas laitiers avec « un atterrissage en douceur, dans une perspective de hausse de la consommation », le second sur la situation des marchés avec un prix du lait de 32,5 centimes au troisième trimestre parmi les plus élevés sur les trois années précédentes (27 centimes à cette période l’année dernière). Enfin, le commissaire européen a également présenté les grandes orientations retenues pour le « Paquet qualité » qui traite de la politique de qualité des produits agricoles. Adopté par la Commission la semaine dernière, le « Paquet qualité » comporte notamment un volet portant sur les produits IGP et le maintien des traditions ancestrales. Ainsi, le CNAOL (Conseil National des Appellations d’Origine Laitières ) s’est félicité de la reconnaissance du rôle et des responsabilités des organisations en charge de la gestion des AOP et IGP, de la clarification du niveau de protection et des contrôles de ces produits de qualité tout au long de la chaîne alimentaire, ainsi que des délais de procédure plus courts. Cependant, l’association, qui regroupe l’ensemble des Organismes de Défense et de Gestion (ODG) des AOP Laitières françaises, déplore l’absence de propositions permettant de maîtriser les volumes de production dans le but de garantir la qualité des produits.

ParLa rédaction
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