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La vérité sur les marges brutes et nettes des distributeurs.

Les Echos a pu consulter le rapport 2012 de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires présenté aujourd’hui au ministre de l’Agriculture.

Les Echos a pu consulter le rapport 2012 de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires présenté aujourd’hui au ministre de l’Agriculture. Pour la première fois, le rapport distingue marges brutes et marges nettes.

« Ce travail se veut un outil d’information et même de pédagogie », écrit le président Philippe Chalmin dans l’introduction du document que « Les Echos » a pu consulter. « Le rapport 2012 présente pour la première fois une approche analytique des charges, et donc des marges nettes, par rayon », poursuit l’économiste.

 

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Comme le constate Les Echos, même si la marge brute de la grande distribution varie entre 23 % et 30 %, la marge nette, elle, ne dépasse jamais les 6 % et peut même être négative (- 1,9 % pour la boucherie). Comme le répète Michel-Edouard Leclerc, « le discount, c’est l’art de la péréquation de marges ».

Les Echos rappelle que dans le contexte actuel, volatilité des marchés des matières premières alimentaires, baisse de l’euro, détricotage de la Politique agricole commune, les négociations commerciales entre les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution sont plus tendues que jamais, les derniers tentant de rogner sur les prix pour relancer la consommation.

Le 21 novembre prochain, le ministre de l’Agroalimentaire Guillaume Garot organisera une grande table ronde sur les relations commerciales et contractuelles entre toutes les parties pour débattre notamment de la Loi de Modernisation de l’Economie, qui régit aujourd’hui les négociations entre distributeurs et entreprises agroalimentaires.

 

Source : agro-media.fr avec Les Echos (Philippe Bertrand)

ParLa rédaction
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