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Lactalis : La Commission d’enquête veut renforcer les auto-contrôles

La Commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Lactalis a publié ses conclusions et met le doigt sur les dysfonctionnements et les défaillances de tous les acteurs impliqués. La Commission veut ainsi renforcer le dispositif des auto-contrôles des industriels et les laboratoires. Elle souligne que les auto-contrôles ne sont pas suffisants et recommande une autorité unique pour la sécurité alimentaire et une …

Lactalis : La Commission d’enquête veut renforcer les auto-contrôles
La Commission d’enquête souligne que les auto-contrôles ne sont pas suffisants et recommande une autorité unique pour la sécurité alimentaire et une taxe payée par les industriels pour renforcer les moyens des autorités de contrôle.

La Commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Lactalis a publié ses conclusions et met le doigt sur les dysfonctionnements et les défaillances de tous les acteurs impliqués. La Commission veut ainsi renforcer le dispositif des auto-contrôles des industriels et les laboratoires. Elle souligne que les auto-contrôles ne sont pas suffisants et recommande une autorité unique pour la sécurité alimentaire et une taxe payée par les industriels pour renforcer les moyens des autorités de contrôle. Les parlementaires n’oublient pas les distributeurs, qui ont également failli à leurs obligations dans l’affaire Lactalis, et font des propositions pour améliorer les retraits et rappels, dont un site internet unique accessible à tous.
Par ailleurs, le rapporteur de la Commission d’enquête parlementaire, Gregory Besson-Moreau, devrait présenter une proposition de Loi à l’automne. L’association foodwatch propose par exemple que tous les résultats de contrôles des services de l’Etat sur les produits alimentaires soient rendus publics.
«Les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Lactalis sont utiles, par exemple pour renforcer les contrôles des industriels et des autorités publiques. Mais cela ne suffira pas à éviter d’autres crises», prévient Karine Jacquemart, directrice générale de foodwatch France, qui estime que tant que la lumière n’est pas complètement faite sur cette affaire et que des sanctions dissuasives ne sont pas actées, laisser Lactalis commercialiser de nouveau des produits infantiles fabriqués dans l’usine de Craon serait tout simplement inacceptable.

Lactalis a repris sa production de poudres infantiles sans commercialisation sous contrôle des services d’inspection

De son côté, le préfet de la Mayenne, en concertation avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, a donné son accord à la reprise progressive des activités de conditionnement et de séchage des poudres de lait infantile par l’entreprise Celia de Craon. Cette reprise d’activité est encadrée par un arrêté préfectoral spécifique qui empêche à ce stade de mettre sur le marché les poudres infantiles produites.
Plus d’un mois après les premiers tests techniques de production de poudres pour adultes, les résultats d’analyses et les inspections officielles ont permis de constater que les conditions sont réunies pour autoriser la reprise des activités de conditionnement et de séchage de poudres de lait infantiles. Le redémarrage de l’activité sera encadré par un arrêté préfectoral spécifique et un protocole de surveillance adapté sera mis en œuvre. Les produits infantiles fabriqués et conditionnés resteront consignés pendant une période de contrôles renforcés permettant d’obtenir toutes les garanties sanitaires requises pour leur mise sur le marché. Le préfet de la Mayenne a également autorisé la commercialisation des poudres pour adultes fabriquées depuis le redémarrage de l’usine fin mai.

ParLa rédaction
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