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Le bio n’a plus le sourire.

Après un départ en flèche, le bio devrait progressivement ralentir sa croissance, selon le cabinet d’études Xerfi. Entre 2006 et 2011, le marché du bio a doublé de taille pour finalement atteindre 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Après un départ en flèche, le bio devrait progressivement ralentir sa croissance, selon le cabinet d’études Xerfi. Entre 2006 et 2011, le marché du bio a doublé de taille pour finalement atteindre 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. De nombreux industriels ont investi ce créneau sur lequel la demande des consommateurs est en constante hausse. La grande distribution, pour sa part, multiplie les produits biologiques sous marques de distributeurs (MDD). La restauration collective et notamment la restauration scolaire, qui a pour objectif d’intégrer 20% de produits issus de l’agriculture biologique dans ses menus en 2012, se fournit de plus en plus auprès de producteurs bio ou locaux. La restauration commerciale surfe moins sur le phénomène du bio, à l’exception de quelques enseignes de restauration rapide.

 

Néanmoins, malgré ces belles performances, la conjoncture économique est telle que les français vont devoir procéder à des arbitrages. De fait, Xerfi prévoit que le marché alimentaire bio ralentira sa croissance pour plafonner à 5% en 2015, soit un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros.

Le cabinet estime que la part belle devrait être faite au « locavorisme », qui consiste à consommer des aliments produits localement. Le bio pourrait profiter de cet enthousiasme pour la proximité, dans une moindre mesure. Le locavorisme reste néanmoins « une offre concurrente pour la consommateur souvent infidèle et zappeur ».

 

Source : agro-media.fr avec Xerfi.

ParLa rédaction
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