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Le virus de Schmallenberg touche 824 élevages français dans 40 départements.

Le virus de Schmallenberg ne cesse de gagner du terrain en France, au fur et à mesure que la période de mise bas progresse. Ainsi, six nouveaux cas ont été détectés et confirmés par le laboratoire national de référence dans les Ardennes.

Le virus de Schmallenberg ne cesse de gagner du terrain en France, au fur et à mesure que la période de mise bas progresse. Ainsi, six nouveaux cas ont été détectés et confirmés par le laboratoire national de référence dans les Ardennes. Ils se sont déclarés dans cinq élevages ovins et un élevage bovin, portant à 22 le nombre de cas de cette maladie détectés dans les Ardennes.

Un premier cas a été détecté dans la Sarthe, dans un élevage ovin. Dans un communiqué, la préfecture de la Sarthe a déclaré : « Identifié pour la première fois en 2011 en Allemagne, ce virus a gagné la France après avoir touché les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni, et plus récemment, l’Espagne et un cas en Italie. Après sa découverte en Allemagne, les autorités sanitaires françaises ont mis en place une surveillance des élevages français basée sur la déclaration de cas cliniques suspects par le biais du réseau des vétérinaires sanitaires. Cette surveillance a ainsi conduit à identifier depuis fin janvier 824 élevages français touchés dans 40 départements, principalement situés en Normandie, dans le nord-est de la France, le Limousin et le Poitou-Charentes ».

 

Récemment, 154 nouvelles exploitations ont déclaré la maladie, ce qui a permis d’atteindre ce chiffre de 824 élevages touchés. Pour rappel, le virus de Schmallenberg fait partie de la famille des orthobunyavirus et affecte aussi bien les cheptels ovins que bovins. Il provoque fièvres et diarrhées chez l’adulte, mais surtout avortements et malformations chez les jeunes. Il est transmis par des insectes culicoïdes et aucun vaccin n’existe à ce jour. Pour en savoir plus au sujet de ce virus, n’hésitez pas à consulter notre interview exclusive d’un chercheur du CIRAD à ce sujet.

 

Source : agro-media.fr avec L’Union et Le Maine Libre.

ParLa rédaction
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