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L’alimentation responsable de 4 000 décès par an en Grande-Bretagne !

Un article paru dans Le Figaro Santé est pour le moins surprenant : l’alimentation des écossais serait responsable de 4 000 décès par an ! C’est le très sérieux British Medical Journal qui vient de publier cette conclusion pour le moins troublante sur son site internet.

Un article paru dans Le Figaro Santé est pour le moins surprenant : l’alimentation des écossais serait responsable de 4 000 décès par an ! C’est le très sérieux British Medical Journal qui vient de publier cette conclusion pour le moins troublante sur son site internet.

D’après cette étude, les Ecossais, les Irlandais et les Gallois consomment moins de fruits et légumes par jours que leurs voisins anglais. Ils ingurgitent également des quantités supérieures de graisses saturées et de sel. Et cela se traduit pour les régions concernées par un taux de mortalité par maladies cardiaques, attaques cérébrales et cancers supérieur à l’Angleterre.

Les chercheurs ont donc conclu que, si l’ensemble du Royaume-Uni suivait le même régime alimentaire que les Anglais, 4 000 vies pourraient être épargnées chaque année. Même si l’alimentation n’est pas le seul facteur qui permet d’arriver à ces conclusions, elle occupe une place primordiale dans la prévention des maladies citées ci-dessus. En Ecosse, 333 Ecossais sur 100 000 décèdent de maladies cardiovasculaires. En France, comparativement, dans le nord de la France, ce ratio tombe à 89 morts pour 100 000 habitants.

Les autres facteurs responsables de ces taux de mortalité élevés parmi les populations du Royaume-Uni autres que les Anglais sont le tabagisme, l’alcool ou encore le manque d’exercice. Les chercheurs britanniques insistent cependant sur le fait que l’alimentation tient une place prépondérante dans le développement de ces maladies.

En Europe, ce phénomène n’est pas un cas isolé. Les pays du nord étant plus touchés que les pays du sud. Concernant la France, le professeur Philippe Amouyel, directeur de l’Institut Pasteur de Lille, « se situe à une place attendue en Europe, avec un risque plus élevé à Lille qu’à Toulouse. Elle n’occupe pas de place particulière. Le paradoxe français n’existe pas ». Philippe Amouyel identifie la taxe soda comme un exemple des politiques de santé publique à développer pour réduire le risque de mortalité cardiovasculaire.

ParLa rédaction
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