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Les entreprises agroalimentaires signent un contrat stratégique pour la filière

L’agroalimentaire est l’un des piliers de l’économie française, tant en termes de maillage territorial, que de chiffre d’affaires, d’emplois et d’excédent commercial. Premier secteur de l’industrie manufacturière française avec plus de 18 365 entreprises et 386 412 salariés, son chiffre d’affaires s’élève à 170 milliards d’euros. La France est l’un des principaux pays exportateurs de produits agroalimentaires, au 6ème rang …

Les entreprises agroalimentaires signent un contrat stratégique pour la filière
Ce contrat a pour but de répondre aux enjeux majeurs auxquels fait face la filière agroalimentaire.

L’agroalimentaire est l’un des piliers de l’économie française, tant en termes de maillage territorial, que de chiffre d’affaires, d’emplois et d’excédent commercial. Premier secteur de l’industrie manufacturière française avec plus de 18 365 entreprises et 386 412 salariés, son chiffre d’affaires s’élève à 170 milliards d’euros.
La France est l’un des principaux pays exportateurs de produits agroalimentaires, au 6ème rang mondial avec plus de 38,7 milliards d’euros à l’export.

Repartir à la conquête du consommateur

Pour répondre aux attentes sans cesse renouvelées des consommateurs en matière de qualité des aliments, améliorer la compétitivité des entreprises par la transformation numérique, développer l’attractivité des métiers, s’inscrire dans les impératifs de transition écologique, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, ont signé aux côtés des représentants des entreprises agroalimentaires françaises le Contrat stratégique de la filière agroalimentaire.
Ce contrat a pour but de répondre aux enjeux majeurs auxquels fait face la filière.Articulé autour de quatre actions structurantes ambitieuses, il doit permettre de repartir à la conquête des consommateurs, en France et à l’international.
Action 1 : Numériser l’information produit pour gagner en compétitivité et en qualité, et redonner confiance au consommateur. Ce projet permettra de créer d’ici 2021 un catalogue numérique unique des produits alimentaires et de mettre en place dès 2022 des outils au service de la traçabilité et de la valorisation de la qualité des aliments.
Action 2 : Développer les protéines du futur, pour faire de la France un leader mondial des nouvelles sources protéiques. Le projet permettra de développer dès 2021 une meilleure connaissance de la valeur nutritionnelle et de développer de nouvelles sources protéiques.
Action 3 : Valoriser la richesse de nos banques de ferments, le savoir-faire de nos entreprises et de nos structures de recherche. Le projet permettra de mettre en place dès 2019 une plateforme de recherche et innovation afin d’accélérer le transfert de la recherche vers l’industrie et les consommateurs.
Action 4 : Faciliter l’accès aux compétences et le recrutement. La mise en place d’une expérimentation territoriale intersectorielle (alimentaire et métallurgie) en faveur de l’emploi, soutenue financièrement par le ministère du travail, permettra de renforcer la polyvalence et la poly-compétence des salariés au service d’une meilleure gestion de la mobilité. 
Le Gouvernement sera aux côtés des professionnels de l’agroalimentaire pour la mise en œuvre de cette feuille de route.

Construire l’alimentation de demain

«Je suis fier de présider le Comité Stratégique de filière. Ce projet collectif (…) s’inscrit dans la droite ligne des Etats Généraux de l’Alimentation et des Plans filières. Il met à contribution toutes les bonnes volontés pour construire l’alimentation de demain, une alimentation toujours plus sûre, saine, durable, avec une image internationale forte. (…)Tous les acteurs de la filière doivent maintenant s’emparer de ces projets pour prendre en main l’avenir de l’alimentation française !», a déclaré Richard Girardot, Président du Comité Stratégique de la Filière Alimentaire et Président de l’ANIA.
«Nous sommes aujourd’hui confrontés à des évolutions majeures en termes de consommation, de commerce, de modes de production et d’emplois, qui sont autant d’opportunités pour créer de la valeur sur tous les marchés, en France et à l’international. Le contrat de filière engage la responsabilité des acteurs agricoles et industriels à converger pour répondre à ces grands défis, en renouvelant une dynamique collective soutenue par l’Etat. Nous avons un enjeu fort à tous nous mobiliser. Soyons ambitieux pour la prochaine étape en associant à l’avenir les acteurs du commerce et de la distribution», déclare Dominique Chargé, Président de Coop de France Agroalimentaire.

ParLa rédaction
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