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Les Etats-Unis parviendront-ils à empêcher la propagation de la vache folle ?

Pour les autorités américaines, il va sans dire que oui.

Pour les autorités américaines, il va sans dire que oui. Elles ont déclaré hier jeudi 26 avril faire confiance à leurs garde-fous visant à empêcher toute propagation de la maladie de la vache folle par l’alimentation, suite à la découverte d’un cas en Californie que nous vous annoncions hier. Il s’agit du 4ème cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) décelé dans le pays.

La Food and Drug Administration (FDA) américaine va achever une enquête épidémiologique étendue en partenariat avec le ministère de l’Agriculture sur le risque de transmission via les farines animales, bien qu’il soit considéré comme très faible par les connaissances scientifiques actuelles.

 

La Corée du Sud, qui est un importateur de bœuf américain de poids, avait annoncé étudier la situation dans l’hypothèse de prendre des mesures restrictives. Deux enseignes alimentaires avaient d’emblée annoncé qu’elles cessaient de commercialiser la viande issue de bœuf américain. Finalement, Homeplus, la filiale du britannique Tesco, a annoncé qu’il allait remettre ces produits en vente dans un communiqué : « Nous avons repris la mise en rayon et la vente de bœuf américain dans nos magasins […] car le gouvernement a dit qu’il y avait peu de possibilités que du bœuf contaminé avec la maladie de la vache folle ait été importé ici ». Lotte Mart, l’autre distributeur coréen ayant suspendu la viande de bœuf américain, a pour sa part décidé de rester sur ses positions.

 

L’Indonésie a également décidé de suspendre une partie de ses importations de viande bovine. Ainsi, le vice-ministre de l’Agriculture, Rusman Heriawan, a déclaré à l’AFP : « Nous avons décidé d’arrêter d’importer de la viande sur l’os et les abats depuis les Etats-Unis, mais les importations de viande dénuée d’os sont maintenues ». Il a ajouté que « la suspension démarre aujourd’hui et nous ne savons pas combien de temps elle va durer ».

Un embargo bien inquiétant pour les éleveurs américains, qui espèrent que leurs principaux clients (Mexique, Corée du Sud, Japon, Canada) ne l’imiteront pas.

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

ParLa rédaction
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