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Les produits d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées réunis sous une même bannière.

Les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ont décidé de s’unir autour de la création d’un label visant à valoriser leurs productions agricoles et agroalimentaires. Il a été baptisé « Sud-Ouest France ».

Les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ont décidé de s’unir autour de la création d’un label visant à valoriser leurs productions agricoles et agroalimentaires. Il a été baptisé « Sud-Ouest France ».

Martin Malvy, le président socialiste du conseil régional de Midi-Pyrénées, a expliqué : « D’autres régions ont déjà créé leur bannière. Mais c’est la première fois que deux d’entre elles s’unissent pour promouvoir la production de leur agriculture et de leur industrie agroalimentaire, premier employeur du Sud-Ouest. Entre les vins de Bordeaux, le foie gras, le Roquefort ou le pruneau d’Agen, Aquitaine et Midi-Pyrénées totalisent, à elles deux, 250 labels officiels de qualité (label rouge, AOC ou encore IGP). Mais le consommateur peut connaître un produit sans savoir forcément qu’il vient du Sud-Ouest. »

Les deux régions ont donc décidé de faire front sous une même bannière Sud-Ouest, étant donné qu’elles sont généralement associées dans l’esprit des consommateurs. L’agroalimentaire représente 210 000 emplois, 93 000 exploitations et 1 500 entreprises dans le Sud-Ouest.

 

Ce nouveau label alimentaire vise à garantir l’origine et la qualité des produits, dans un souci de traçabilité. Selon Martin Malvy, les conditions figurant dans le cahier des charges de ce label, actuellement en cours d’élaboration, seront « draconiennes ». Ce nouveau label ne remplacera en rien les signes de qualité dont disposent déjà les deux régions, mais apportera un petit plus.

Le choix de la dénomination « Sud-Ouest France » ne doit probablement rien au hasard car elle permettra aux deux régions de surfer sur la folie du « Made in France » dont nous vous avons parlé dans une analyse. Reste à savoir si les consommateurs seront réceptifs à un logo de plus sur les emballages, alors qu’ils sont déjà noyés dans la jungle des labels.


Source : agro-media.fr avec LSA (Florent Maillet).

ParLa rédaction
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