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Limagrain jubile et peaufine sa stratégie.

Le semencier puydômois Limagrain ne peut que se réjouir. En effet, le résultat net de son dernier exercice atteint 92 M€, autrement dit il s’agit du « meilleur jamais réalisé par le groupe ! », claironne Daniel Chéron, directeur du groupe.

Le semencier puydômois Limagrain ne peut que se réjouir. En effet, le résultat net de son dernier exercice atteint 92 M€, autrement dit il s’agit du « meilleur jamais réalisé par le groupe ! », claironne Daniel Chéron, directeur du groupe. Le chiffre d’affaires, pour sa part, a progressé de 11,6%, culminant à 1,555 milliards d’euros sur l’exercice 2010-2011.  

Usine Nouvelle précise que Limagrain a eu de bons résultats en Europe et aux Etats-Unis sur le secteur des semences de grandes cultures (maïs et blé), avec un chiffre d’affaires en hausse de 14%, à 595 M€. Même constat pour les semences potagères, où le semencier a raflé des parts de marché. En revanche, les produits de jardin à destination des particuliers ont accusé un léger recul, mais selon le groupe la rentabilité de cette activité s’améliore.

 

Du côté de l’activité boulangerie-pâtisserie de Limagrain, qui pour cet exercice ne contient que les résultats de Jacquet, Brossard ayant été racheté en cours d’année, on se réjouit aussi. Les ventes de Jacquet ont progressé de 5%, principalement grâce à des hausses de volumes.

L’activité ingrédients céréaliers est la plus dynamique du groupe, avec une croissance dépassant les 20% (+27% exactement), à 75 M€. Ceci s’explique par un effet prix sur la matière première mais également par un effet volumes.

 

Limagrain a aussi été très actif à l’international, se rapprochant notamment des groupes Guerra et Brasmilho au Brésil, pays dans lequel le directeur déclare viser « 10% du marché des semences d’ici 5 à 10 ans ».

En Chine, le semencier a laissé la main au gouvernement chinois sur sa joint-venture avec Longping High Tech (LPHT) spécialisée dans le riz, raflant une plus-value de 29 M€ sur l’opération au passage. Limagrain espère monter une nouvelle joint-venture dans ce pays, axée cette fois sur le maïs et le blé.

Le groupe ne néglige pas sa R&D et va s’associer avec l’allemand KWS pour créer une joint-venture dans laquelle les deux sociétés uniront leurs efforts de recherche sur les OGM.

 

Enfin, Limagrain a changé récemment de président, Pierre Pagesse laissant sa place à Jean-Yves Foucault, exploitant dans le Puy-de-Dôme (63).

ParLa rédaction
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