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Malbouffe : Les industriels de l’agroalimentaire s’opposent à toute taxe en Belgique

Les Belges comptent bien faire d'une pièce deux coups : taxer les bonbons pour renflouer les caisses de la Sécu et limiter leur consommation. Efficace ? Pas sûr.

Malbouffe : Les industriels de l’agroalimentaire s’opposent à toute taxe en Belgique
La Belgique veut taxer bonbons et produits (très) gras. Objectif : éponger le trou de la Sécu et réduire la consommation de sucreries.

L’idée d’instaurer une taxe sur les graisses et sucres en Belgique pour réduire le déficit intérieur en serait pas “une solution efficace” et n’aurait aucun impact sur les comportements sur les consommateurs, a indiqué le 22 septembre, la Fevia (Fédération de l’industrie alimentaire), ces résultats d’une étude de l’université de Gand.

Selon l’étude de l’université de Gand, une taxe de 10 % sur les produits excessivement gras et les boissons sucrées permettrait à la Sécu belge d’économiser jusqu’à 2,2 milliards d’euros en 20 ans. Une information qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, les autorités du Brabant veulent imposer une taxe. Oui mais voilà, la Fevia (Fédération de l’industrie alimentaire) estime elle que cet impôt en serait pas une solution efficace pour lutter contre les troubles de l’obésité.

Des taxes inefficaces

Une taxe sur paquets de chips ou les bonbons gélatineux n’empêcherait pas, concrètement, les consommateurs d’en acheter. Finalement compter sur ce nouvel impôt direct pour renflouer les caisses du pays en mènera pas à une étude approfondie de la problématique de l’obésité et en permettra aucune démarche vers une sensibilisation active des consommateurs à un mode de vie sain. Dans un autre temps, la Fevia a considéré que la taxe pouvait mettre à mal la compétitivité des entreprises alimentaires belges et de conduire à des fuites des clients vers les pays frontaliers.

 

ParLa rédaction
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