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Mars renonce au projet de logo nutritionnel par portion

Mars vient d’annoncer qu’il se retirait du groupe que l’on surnomme les «big six», composé de Nestlé, Mars, Coca-Cola, Unilever, Mondelez et PepsiCo. Ces «big six» combattent depuis des années toute obligation d’apposer un logo qui renseignerait les consommateurs sur la réelle qualité nutritionnelle des produits. Foodwatch avait dénoncé dès novembre 2017 leur tentative de désinformation et leur offensive …

Mars renonce au projet de logo nutritionnel par portion
Une annonce qui va dans le bon sens pour foodwatch qui milite depuis des années pour que l’Europe rende obligatoire un modèle d’étiquetage nutritionnel coloré à l’avant des emballages.

Mars vient d’annoncer qu’il se retirait du groupe que l’on surnomme les «big six», composé de Nestlé, Mars, Coca-Cola, Unilever, Mondelez et PepsiCo. Ces «big six» combattent depuis des années toute obligation d’apposer un logo qui renseignerait les consommateurs sur la réelle qualité nutritionnelle des produits. Foodwatch avait dénoncé dès novembre 2017 leur tentative de désinformation et leur offensive pour contrecarrer le logo Nutri-score (5C) officiellement choisi par la France, en créant leur propre logo par portions.
Aujourd’hui, l’un d’entre eux reconnait que cette approche par portion n’est pas crédible et qu’un logo nutritionnel unique au niveau européen, est nécessaire. Une annonce qui va donc dans le bon sens pour foodwatch qui milite depuis des années pour que l’Europe rende obligatoire un modèle d’étiquetage nutritionnel coloré à l’avant des emballages et élaboré par des organismes scientifiques indépendants, en dehors de toute influence de l’industrie alimentaire.
«Cette annonce prouve qu’un acteur majeur de l’industrie agro-alimentaire reconnaît aujourd’hui les critiques émises par foodwatch et beaucoup d’autres sur une approche fantaisiste par portion peu crédible portée par certains gros industriels. Nous espérons maintenant qu’ils vont tous se ranger du côté de la raison et abandonner leur tentative de désinformation» souligne Mégane Ghorbani, responsable de campagnes chez foodwatch France.

ParLa rédaction
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