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Le nouvel étiquetage nutritionnel ne convainc pas les associations de consommateurs

Le nouvel étiquetage nutritionnel sensé simplifier la lecture des produits pré-emballés ne convainc pas les associations de consommateurs qui pensent qu'il ne va pas assez loin.

Le nouvel étiquetage nutritionnel ne convainc pas les associations de consommateurs
Le nouvel étiquetage nutritionnel mis en place par Bruxelles ne séduit pas les associations de consommateurs qui dénoncent un manque de courage.

Sel à la place de sodium ou encore sucre à la place de glucose, simple et concis, cet étiquetage pourrait simplifier la lecture des produits pour les consommateurs. Mais même s’il entre en vigueur dès aujourd’hui, il laisse un goût d’inachevé aux associations de consommateurs qui estiment que ce n’est pas allé assez loin.

L’Inco, le nouveau règlement relatif à l’information sur les denrées alimentaires a commencé à envahir les étals et cela de façon progressive jusqu’en 2016, il devra encadrer les mentions et valeurs nutritionnelles obligatoires pour informer de façon simplifiée et lisible les consommateurs.

Les associations de consommateurs insatisfaites

Cependant, les associations de consommateurs ne semblent pas satisfaites par ce nouvel étiquetage et plébiscitaient un code couleur plus clair, comme un feu tricolore. Le « lobbying » de l’Ania n’a pas permis cela et les autorités européennes ont écarté la proposition. Peut-être jugée trop agressive.

Citée par l’AFP, Ingrid Kragl de l’ONG Foodwatch affirme qu’ « on ne sait toujours pas si les animaux sont nourris aux OGM (…) ni l’origine de la plupart des produits – dont la viande transformée. » Ce nouvel étiquetage, un écran de fumée ?

ParLa rédaction
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