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Qui reprendra les Volailles du Périgord ?

C’est la question que l’on peut se poser suite à la liquidation de la société. Les Volailles du Périgord est une entreprise employant 230 salariés à Terrasson (24) qui a été placée en redressement judiciaire le 1er décembre 2011.

C’est la question que l’on peut se poser suite à la liquidation de la société. Les Volailles du Périgord est une entreprise employant 230 salariés à Terrasson (24) qui a été placée en redressement judiciaire le 1er décembre 2011. Le tribunal de commerce de Périgueux (24) a prononcé mardi 10 janvier la liquidation judiciaire de la société avec poursuite d’activité. Les potentiels repreneurs ont jusqu’à ce midi (jeudi 12 janvier) pour déposer leur offre.

 

Comment en est-on arrivés là ? Les Volailles du Périgord est une PME familiale faisant travailler près de 300 fournisseurs. Elle produit des poulets et dindes principalement sous la marque « Le croquant », qui sont vendus en GMS. La société présenterait un déficit de plus de 10 M€, selon l’AFP. Un « antagonisme » fort existerait depuis plusieurs années entre une partie des salariés et la direction, selon l’avocat du personnel, Me Patrice Reboul. Il a expliqué que « 46 salariés sont aux prud’hommes dans l’attente d’une décision prévue pour le 28 février, pour des heures supplémentaires non payées à leur taux majoré, des problèmes de discrimination et de travail dissimulé ».

 

Le salut de l’entreprise repose donc sur une potentielle reprise. Et à priori, elle devrait avoir lieu ! En effet, trois repreneurs se sont déjà manifestés, et pas des moindres !

  • Tout d’abord, le groupe landais Maïsadour au résultat positif de 10 M€ et au chiffre d’affaires de 1,2 milliards d’euros,
  • ensuite le géant LDC, dont 70,4% de l’activité constitue son pôle volailler français et au chiffre d’affaires consolidé de 1,6 milliards d’euros,
  • et enfin une plus petite entreprise mais qui n’est pas non plus à négliger, le groupe volailler breton Ronsard, au chiffre d’affaires de 175 M€.

Quoi qu’il en soit, les emplois seront préservés et les salariés conserveront leur ancienneté et leurs avantages. Le sort de l’entreprise est entre les mains du tribunal de commerce de Périgueux, qui rendra sa décision le 26 janvier prochain.

ParLa rédaction
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