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Quick : un décès avec finalement peu d’impact.

Pour rappel, un adolescent est décédé le 22 janvier 2011 après avoir mangé dans un restaurant Quick. Ce drame, qui s’était déroulé à Avignon au sein d’un restaurant tenu par un franchisé, aurait bel et bien pour origine les aliments du Quick : bien que l’enquête soit toujours en cours, le parquet d’Avignon a estimé que

Pour rappel, un adolescent est décédé le 22 janvier 2011 après avoir mangé dans un restaurant Quick. Ce drame, qui s’était déroulé à Avignon au sein d’un restaurant tenu par un franchisé, aurait bel et bien pour origine les aliments du Quick : bien que l’enquête soit toujours en cours, le parquet d’Avignon a estimé que « la synthèse des rapports médico-légaux permet de conclure que [l’adolescent] est décédé d’une toxi-infection alimentaire, liée à l’absorption d’un repas pris […] au Quick ».

Aussitôt, la chaîne de fast-food a su que ceci allait fortement se ressentir sur la fréquentation de ses restaurants.

  • « On savait que ça prendrait minimum un an avant de revenir à un niveau satisfaisant », a expliqué Jacques-Edouard Charret, le PDG de Quick.

Hier, ce dernier estimait « encore prématuré » une évaluation économique du coup porté à la marque.

  • « Le vrai coût sera dans les résultats annuels de Quick », a-t-il précisé avant d’ajouter que l’enseigne avait anticipé « une baisse significative ».

L’année dernière, Quick avait réalisé un résultat net de 16,7 millions d’euros et 1,03 milliard d’euros de ventes.

Finalement, ce drame semble avoir eu un effet moindre que prévu : le PDG considère la baisse de fréquentation subie « très normale » par rapport à la gravité de l’affaire et a même estimé que « le rythme de retour des clients vers l’enseigne était plutôt meilleur pour Quick que dans les autres cas étudiés ». Ainsi, l’activité enregistrée par Quick ces derniers mois serait conforme « au plan de marché » élaboré « en interne quelques semaines après l’incident de janvier ». Quick serait-il passé maître dans l’art de la communication ?

  • En tous cas, le nouveau partenariat établi « jusqu’en 2014 » entre la chaîne de fast-food et le célèbre basketteur Tony Parker ne doit pas être étranger à ces résultats satisfaisants. Il devient ainsi la nouvelle image de la marque et lui permettra de « faire la promotion de l’exercice physique ».
ParLa rédaction
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