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Sécurité sanitaire : la résistance aux antimicrobiens varie d’un pays à l’autre

Le niveau de résistance aux antimicrobiens varierait beaucoup selon les pays et les types d'exploitations. C'est ce qu'affirme un rapport de l'Efsa et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), rapporte Food Quality News. Selon Pierre-Alexandre Beloeil, membre de l'unité Dangers biologiques et contaminants de l'Efsa, ces résultats ne sont pas surprenants.

Le niveau de résistance aux antimicrobiens varierait beaucoup selon les pays et les types d’exploitations. C’est ce qu’affirme un rapport de l’Efsa et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), rapporte Food Quality News. Selon Pierre-Alexandre Beloeil, membre de l’unité Dangers biologiques et contaminants de l’Efsa, ces résultats ne sont pas surprenants. « Certains antimicrobiens sont utilisés depuis des années, voire des décennies. Les salmonelles et Campylobactors y sont exposés depuis des années. Des souches résistantes se sont donc développées avec le temps. »
 
Cette situation est connue depuis des années, explique le scientifique. Et on remarque effectivement une hausse générale des résistances mais il n’y a pas de changements majeurs d’une année sur l’autre. 
 

Résistance antimicrobienne : une comparaison entre États encore compliquée

La résistance à la ciprofloxacine, un antibiotique de synthèse, varie par exemple d’un pays à l’autre selon les critères qui ont été fixés pour son utilisation. 
 
Mais la collecte et la comparaison des données sur cette problématique reste encore limitée. Les critères n’ont été harmonisés qu’en 2012. Selon Pierre-Alexandre Beloeil, des données beaucoup plus pertinentes pourront être collectées à partir de 2015 ou 2016. Et le but, à terme, est justement de pouvoir évaluer clairement les variations de résistance entre Etats.
 
 

Résistance clinique importante de la Salmonella

Les résistances à des antimicrobiens multiples sont encore rares mais le fait que des résistances ait été détectées régulièrement reste inquiétant, car en cas de multi-résistances, il serait difficile voire impossible de traiter les infections.
 
Les résistances aux antimicrobiens utilisés pour traiter la Salmonella se sont montrés les plus élevées. Une résistance a été détectée dans près de la moitié de cas et plus de 28 % présentaient des multi-résistances.
ParLa rédaction
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