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Une pause fiscale pour les entreprises de l’agroalimentaire?

L’industrie agroalimentaire est en perte de vitesse, la crise n’a fait que grandir une tendance qui se dessine depuis des trimestres. A titre d’exemple, c’est l’équivalent d’une entreprise du secteur qui ferme chaque jour. Les pertes d’emplois se multiplient au fil d’une année 2013 cauchemardesque. 

L’industrie agroalimentaire est en perte de vitesse, la crise n’a fait que grandir une tendance qui se dessine depuis des trimestres. A titre d’exemple, c’est l’équivalent d’une entreprise du secteur qui ferme chaque jour. Les pertes d’emplois se multiplient au fil d’une année 2013 cauchemardesque.

 

Accroissement de 28 % des pertes d’emplois dans l’agroalimentaire

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, en 2013, les pertes d’emplois se sont accrues de 28 %. Une hausse qui pénalise tout un secteur où, pourtant, la France était leader il y a encore une quinzaine d’années. Dans un contexte de suffocation financière, les acteurs du secteur agroalimentaire réclament une pause fiscale, comme tout le pays d’ailleurs…

 

L’industrie agro-alimentaire comptait 495 000 emplois en 2012, au cours de l’exercice (encore en cours) 2013, plus de 5 000 d’entre eux ont disparu. Même si l’état du marché n’est encore celui de l’industrie automobile, la mine est grave chez les acteurs de ce, jadis, fleuron hexagonal.

 

En cause, la marge brute qui s’est amenuisée de plus de 7 % en une décade, un manque à gagner qui fragilise les entités. Heureusement, le chiffre d’affaires à quant à lui stagné, mais les exportations ont faibli par rapport à 2012 (700 millions d’euros en moins cette année). Une situation de non-sens quand on sait que la demande mondiale augmente de 2 % tous les ans.

 

Trop de taxes et trop de paperasses

Les entrepreneurs sont formels, les taxes dans l’agroalimentaire se mutliplient et les étouffent et la paperasse est trop importante. A ce titre, une pause fiscale est réclamée à cor et à cri. Le président de la FNSEA parle même d’ « autisme » au sein du gouvernement…

 

Enfin, comment passer sous silence le mauvais état des négociations avec les distributeurs. Les méthodes des grandes chaines de distribution n’avantagent pas du tout les exploitants agroalimentaires.

 

Un plan de compétitivité serait-il suffisant pour éclaircir le paysage agroalimentaire français ?

ParLa rédaction
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