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Virus de Schmallenberg : élevages en alerte rouge, mais pas de danger pour l’homme.

Le virus de Schmallenberg, qui a fait très récemment son apparition, continue de se propager en Europe. Il touche les cheptels ovins principalement, mais aussi bovins et caprins, et provoque abattements, avortements et malformations. 

Le virus de Schmallenberg, qui a fait très récemment son apparition, continue de se propager en Europe. Il touche les cheptels ovins principalement, mais aussi bovins et caprins, et provoque abattements, avortements et malformations.

 

Agneau malformé

Agneau malformé atteint du virus de Schmallenberg

 

Transmis par la piqûre de moucherons de type culicoïdes, le virus de Schmallenberg se rapproche de celui d’Akabane, comme nous l’avait expliqué Thomas Balenghien, chercheur au CIRAD, que nous avions interviewé à ce sujet. Sa proximité avec ce virus avait d’ailleurs d’emblée amené les chercheurs à penser qu’il était inoffensif pour l’homme. Encore fallait-il le prouver…

 

C’est à présent chose faite ! En effet, deux études ont été menées parallèlement, la première en Allemagne par l’Institut Robert Koch, et la seconde aux Pays-Bas, par l’Institut national de la santé publique et de l’environnement. Les deux études ont été menées en partenariat avec l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC).

L’étude allemande a été menée sur 60 éleveurs au contact d’animaux contaminés, qui ont subi des tests d’immunofluorescence et de séroneutralisation.

Aux Pays-Bas, 301 sujets ont été suivis : 234 éleveurs ou proches d’éleveurs en contact avec des cheptels atteint du virus et 67 vétérinaires soignant entre autres des animaux infectés.

Si l’homme pouvait être atteint du virus, les chercheurs ont estimé qu’ils avaient 99,8% de chances de détecter au moins un cas humain dans leur échantillon.

Or, cela n’a pas été le cas. Pour les deux études, les analyses n’ont révélé aucune trace d’anticorps spécifiques au virus de Schmallenberg. Pas de risque donc que le virus ne se transmette à l’homme !

 

En attendant, il continue de se propager, et notamment en France. Cette dernière a en effet rattrapé l’Allemagne au classement des pays les plus touchés. Au 11 mai 2012, 1 471 élevages français avaient déclaré la maladie, et la hausse du nombre de cas détectés est loin d’être terminée…

 

Source : agro-media.fr avec Futura Sciences (Janlou Chaput) et WK Vet (Stéphanie Padiolleau).

ParLa rédaction
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