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Agroécologie : L’Europe vote l’interdiction de trois néonicotinoïdes

Un nouveau pas concret vers l’agroécologie a été fait par les gouvernements européens. En effet, ces derniers se sont prononcés à Bruxelles en faveur de l’interdiction de trois néonicotinoïdes particulièrement dangereux pour les abeilles à savoir l’imidaclopride, le clothianidine et le thiamétoxame, fabriqués par les géants de l’agrochimie Bayer et Syngenta. «Mais plusieurs néonicotinoïdes comme le sulfoxaflor, ou des …

Agroécologie : L’Europe vote l’interdiction de trois néonicotinoïdes
«Mais plusieurs néonicotinoïdes comme le sulfoxaflor, ou des insecticides particulièrement dangereux pour la biodiversité et les équilibres écologiques, sont toujours autorisés au sein de l’Union européenne » dénonce Greenpeace.

Un nouveau pas concret vers l’agroécologie a été fait par les gouvernements européens. En effet, ces derniers se sont prononcés à Bruxelles en faveur de l’interdiction de trois néonicotinoïdes particulièrement dangereux pour les abeilles à savoir l’imidaclopride, le clothianidine et le thiamétoxame, fabriqués par les géants de l’agrochimie Bayer et Syngenta. «Mais plusieurs néonicotinoïdes comme le sulfoxaflor, ou des insecticides particulièrement dangereux pour la biodiversité et les équilibres écologiques, sont toujours autorisés au sein de l’Union européenne » dénonce Greenpeace.
En France, l’interdiction de tous les néonicotinoïdes a été inscrite dans la loi et devrait entrer en vigueur à partir de septembre 2018. Cependant, des dérogations seront possibles sur certains usages jusqu’au 1er juillet 2020. L’UE a également voté la vente des semences paysannes, alors que jusqu’à maintenant, seules les semences enregistrées dans le catalogue officiel pouvaient être vendues.
La majorité étant détenues par de grands groupes, principalement Monsanto, DuPontDow et Syngenta. Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) 75% de nos aliments proviennent de seulement 12 espèces de végétaux et de cinq espèces animales. On dénombre aujourd’hui par exemple, 65 variétés de blé alors qu’il en existait 400, entre 1930 et 1965. Enfin, les 28 États membres sont arrivés à un compromis quant au renforcement des contrôles des aliments bio à l’importation.
À partir du 1er janvier 2021, les produits bio entrant dans l’UE subiront un double contrôle: au départ et à l’arrivée.

ParLa rédaction
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