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Le lait « maternisé » artificiel de BioNascent

Alors que L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail), rappelle que seuls le lait maternel ou les préparations infantiles permettent de couvrir les besoins du nourrisson et que le lait courant, quelle que soit l’espèce animale productrice, n’est pas adapté aux besoins nutritionnels des enfants de moins d’un an, la start-up BioNascent s’est lancée sur le marché …

Le lait « maternisé » artificiel de BioNascent
Le but de BioNascent : produire une formule infantile complète faite de protéines de lait maternel humain, plutôt que des protéines de lait de vache.

Alors que L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail), rappelle que seuls le lait maternel ou les préparations infantiles permettent de couvrir les besoins du nourrisson et que le lait courant, quelle que soit l’espèce animale productrice, n’est pas adapté aux besoins nutritionnels des enfants de moins d’un an, la start-up BioNascent s’est lancée sur le marché du lait infantile fabriqué à partir de lait de vache, qu’elle entend « materniser » par adjonction de protéines humaines.
« Notre but ultime est de produire une formule infantile complète faite de protéines de lait maternel humain, plutôt que des protéines de lait de vache. Rien n’est meilleur que le lait maternel, c’est donc notre inspiration! » explique la start-up.

14 protéines constitueront la formule finale pour nourrissons

Créée en février 2016, si BioNascent n’a pas pour ambition de remplacer le lait humain, qui évolue au fil des semaines avec l’âge de l’enfant et de ses besoins, la start-up pense cependant pouvoir s’approcher du lait infantile à base de lait de vache de son équivalent humain. Son produit est basé sur les protéines primaires du lait maternel. Ces protéines comprennent l’alpha-lactalbumine, l’ostéopontine et le lysozyme C. L’alpha-lactalbumine représente 25% – 35% du lait maternel. Il est riche en acides aminés dont les bébés ont besoin pour se développer et se développer. L’ostéopontine aide à construire les os et renforce le système immunitaire. Le lysozyme C aide à combattre l’infection chez les nouveau-nés.
Au total, 14 protéines ont été identifiées qui constitueront la formule finale pour nourrissons. Bien que ces protéines existent dans le lait de vache, elles ne sont pas les mêmes que les formes humaines et ne sont pas présentes dans les proportions correctes pour fournir les résultats les plus sains pour les nourrissons.
« Notre processus utilise les mêmes techniques qui sont utilisées pour produire de nombreux aliments et médicaments. L’insuline pour les diabétiques a été produite de cette façon pendant trois décennies » explique BioNascent qui entend, quand l’allaitement maternel n’est pas une option, fournir aux bébés la nourriture dont ils ont besoin pour être en bonne santé, grandir et prospérer. A suivre…

ParLa rédaction
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