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« A la Saint Luc, la betterave devient sucre ! »

Le 18 octobre, jour de la Saint Luc, est une date importante pour toute la filière sucre, puisqu’elle marque l’apogée de la campagne betteravière avec le fameux dicton : « A la Saint Luc, la betterave devient sucre ». Après un très bon cru 2011, la campagne 2012 s’annonce dans la moyenne de ces dernières années. Si les résultats demeurent corrects, la météo capricieuse du printemps a eu des conséquences défavorables sur les rendements.

 

Campagne 2012 : des rendements impactés par la climatologie…

Cette année, la météo n’a pas particulièrement été un allié de la betterave. Tout du moins, elle ne l’a pas été sur la période allant de mars à juillet. En effet, la pluie abondante et les températures basses du printemps n’ont pas permis aux racines de se développer dans des conditions favorables.

Fort heureusement, la betterave a de la ressource et a su profiter, à partir de la fin du mois de juillet, d’un climat plus clément et d’un ensoleillement enfin au rendez-vous ! Le soleil de cette fin d’été a permis aux racines de betteraves de s’enrichir en sucre.

Ainsi, au cours de la campagne 2012, on devrait produire entre 87 et 90 tonnes de betteraves par hectare, permettant d’obtenir environ 4,5 millions de tonnes de sucre.

 

… mais une culture très performante.

Ces rendements, dans une bonne moyenne compte tenu de la météo 2012, ne doivent pas faire oublier que la culture de la betterave a su bénéficier des progrès en matière d’agronomie et de techniques. Cette plante à l’extraordinaire potentiel est portée par des hommes qui en maîtrisent parfaitement la culture et n’ont de cesse de progresser en la matière. Ainsi, en 40 ans, les rendements betteraviers sont passés de 40 à 90 tonnes à l’hectare avec une forte diminution des intrants.

 

La France, grand pays producteur de sucre.

Si la Saint-Luc illustre l’apogée de la campagne betteravière, celle-ci durera environ 3 mois, soit jusqu’à la fin de l’année, dans une trentaine de départements français.

Les 25 sucreries françaises vont tourner sans relâche : 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elles incarnent le dynamisme économique de la filière. Ce sont ainsi 44 500 personnes qui se mobilisent pour faire de la France le premier producteur européen de sucre.

 

Source : agro-media.fr avec le CEDUS

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