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Après la dent sur pivot dans le steak haché, le bridge dans les rillettes !

Suite à la médiatisation de l’affaire de la dent sur pivot retrouvée dans un steak haché par une consommatrice, la famille Lemaistre s’est rappelée d’un bien mauvais souvenir. Alors que dimanche 6 février 2011 ils préparaient le déjeuner familial, le grand-père après avoir ôté la couche de graisse d’un pot de rillettes tombe sur… un bridge !

C’est en effet Jean Lemaistre, 82 ans, qui était chargé d’ouvrir le pot de rillettes alors que son fils et ses petits-fils s’occupaient de préparer les autres charcuteries. Et c’est ainsi qu’il a fait l’étrange découverte : « c’était un bridge monté de deux fausses dents en alliage et de deux dents saines avec leurs racines. Mon dentiste a estimé l’appareil à environ 1500€ » ! Bien entendu, il rapporte dès le lendemain son pot de rillettes au Super U de Pleurtuit (35). La directrice, Véronique Raffray, est alors sous le choc et explique qu’ « en douze ans dans la distribution, [elle n’a] jamais vu cela ». Le fils de la famille, Jean-Michel Lemaistre, 54 ans, décide ensuite de contacter le fabricant, Lhuissier Bordeaux Chesnel, par courrier. L’entreprise lui demande alors d’expédier le bridge, ce qu’il s’empresse de faire. Suite à cela, c’est le silence radio : « dès lors, nous n’avons plus eu de nouvelles. Aucune excuse, aucune réponse. On ne nous a même pas dédommagés. On nous a pris pour des maîtres chanteurs ».

Alors, où se trouve la vérité ? Le directeur général du fabricant sarthois explique que « malgré son caractère étonnant, nous avons pris cette affaire au sérieux. La rillette n’est pas un produit de première nécessité. S’il y a des doutes, les clients n’achètent pas. L’entreprise est donc très vigilante ». Pour produire un pot de rillette, la dose de rillette est d’abord injectée dans le pot, puis recouverte de graisse et le pot est operculé avant de passer au détecteur de métaux. Le directeur affirme que « deux tests ont été effectués, dont un avec le bridge envoyé par M. Lemaistre. L’appareil l’a, à chaque fois, rejeté ». Impossible donc pour Gilles de Gallard que la faute provienne de son usine, et il écarte la possibilité d’un acte de malveillance de la part de ses salariés. De plus, la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP), saisie par Jean-Michel Lemaistre, était intervenue et avait effectué un contrôle de l’entreprise. Sans rien déceler d’anormal.

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