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Benoît Hamon intervient dans le débat sur les négociations commerciales.

Comme le présente un article paru dans LSA, à l’occasion de sa visite au SIAL, Benoît Hamon, ministre de l’économie solidaire et de la consommation, est intervenu dans le débat sur les négociations commerciales entre la distribution et les industriels de l’agroalimentaire.

Pour le ministre, ce n’est pas aux PME agroalimentaires de payer seules la note de la hausse des matières premières. « Dans cette période de négociations commerciales entre fournisseurs et grande distribution, je veux rappeler que les négociations doivent partir des conditions générales de vente des fournisseurs. Je veux aussi rappeler que la loi permet la conclusion d’avenants pour adapter le contrat annuel en cas d’éléments exogènes non prévisibles. Et je le dis, avec Pierre Moscovici, nous avons demandé aux services de la DGCCRF de redoubler de vigilance sur la bonne application de la loi ».

Après son absence remarquée lors du colloque sur les négociations commerciales du début du mois, Benoît Hamon a tenu a donné son avis concernant la révision de la LME : « Le dispositif en place repose sur un équilibre fragile qu’il serait risqué de remettre en cause, l’urgence, c’est d’appliquer, de respecter et de faire respecter la loi, mais s’il apparaît nécessaire de prendre des mesures législatives ou règlementaires de nature à permettre le renforcement du respect de la loi, avec Pierre Moscovici, nous les envisagerons. »

Enfin, suite à la sortie de Guillaume Garot qui avait évoqué son souhait de modifier les étiquetages, Benoît Hamon est resté sur la réserve, précisant qu’il ne faillait pas « stigmatiser des aliments en particulier alors que l’alimentation du consommateur doit être considérée dans sa globalité ». Le ministre a également alerté sur « les effets déplorables que pourraient avoir ce type de logos sur des produits phares français à l’exportation, les fromages notamment ».

 

Source : agro-media.fr avec LSA

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