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Distribution, les négociations « se sont mieux passées ».

L’année dernière, sur fond de flambée du prix des matières premières, les négociations entre les distributeurs et leurs fournisseurs de l’agroalimentaire sur les tarifs annuels avaient été particulièrement tendues.

Cette année, comme l’indiquait le patron de l’enseigne de distribution du même nom Michel-Edouard Leclerc, elles se sont « mieux passées ». « Je pense qu’on signera tous les accords, que toutes les marques resteront en magasin et que les hausses tarifaires resteront maîtrisables » poursuivait le patron des magasins Leclerc.

Rappelons que l’année dernière, Lactalis, qui n’avait pas réussi à trouver d’accord avec le distributeur, avait vu ses produits disparaître des rayons de l’enseigne.

« Nous allons faire tampon, nous allons réinvestir un quart de nos marges 2011 pour compenser les éventuelles hausses tarifaires » dans le prix final au consommateur. Il ne devrait donc pas y avoir de nouveau « cas Lactalis », même pour Bigard, Andros, Brossard et Coca-Cola.

Alors que les industriels de l’agroalimentaire demandaient au départ des hausses de 5,80% en moyenne, allant jusqu’à 20 à 25% pour les produits sucrés, Michel-Edouard Leclerc a indiqué que les hausses finales seraient cinq fois moindres.

Par ailleurs, après avoir été assigné, à l’instar d’autres distributeurs, par l’Etat pour clauses pratiques abusives dans les contrats avec ses fournisseurs, Leclerc avait annoncé en octobre dernier vouloir inclure dans ses nouveaux contrats une clause obligeant ses fournisseurs à le soutenir, au cas où le gouvernement attaquerait ces textes en justice. « Chaque industriel a proposé une formulation, il n’y a pas de formulation uniforme, mais cette fois-ci, ils se sont engagés à défendre leur politique tarifaire, c’est inclus dans nos contrats », confirmait le patron des enseignes Leclerc.

 

Source : agro-media.fr avec l’AFP.

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