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Il n’y aura pas d’enquête sur Quick Halal.

Charles Aslangul, un jeune conseiller municipal UMP du Val-de-Marne (94), avait porté plainte il y a un an contre Quick pour « discrimination dans l’offre ou la fourniture d’un service », suite à l’ouverture de 22 restaurants halal par l’enseigne de fast-food. Une juge d’instruction de Créteil avait été saisie et avait rendu une ordonnance de refus d’informer, ce qui signifie qu’elle refusait de poursuivre son investigation. Charles Aslangul avait alors fait appel. Lundi 12 mars, la cour d’appel de Paris a « confirmé » la décision de la juge d’instruction et a définitivement fermé l’enquête.

Le conseiller municipal a déploré cette décision dans un communiqué : « A l’heure où la question du tout halal interpelle l’ensemble de la classe politique française, la justice décide […] de ne pas ouvrir d’enquête ». Pour lui, aucun doute, cette décision n’est qu’ « un renoncement supplémentaire de la République ».

Quick, de son côté, a toujours contesté cette accusation de discrimination, affirmant que l’ensemble de ses restaurants proposait de la viande non halal.

 

Si Quick est décrié du côté des consommateurs non musulmans pour son offre discriminatoire, il l’est aussi du côté des musulmans pour son offre « prétendument » halal. Ainsi, le site Alkanz avait déclenché une polémique suite à son article Quick « halal » : fin de partie pour les mosquées d’Evry et de Paris qui n’avait pas été au goût de l’enseigne de fast-food au regard des affiches placardées sur la porte d’entrée de ses restaurants halal sur lesquelles on peut lire : « Quick tient à réagir aux propos diffamatoires publiés le 16 août 2011 sur le site www.al-kanz.org ». Le site a récemment annoncé que Quick allait bel et bien changer d’organisme certificateur, remplaçant les mosquées de Paris et d’Evry contre celle de Lyon. Cela suffira-t-il à Quick pour regagner la confiance de ses clients musulmans ?

 

Source : agro-media.fr avec AFP et Alkanz.

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