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Ile de France : le secteur agroalimentaire porté par le commerce de gros

Dans la région, le commerce de gros représente 40 % des salariés de l’agroalimentaire selon l'Insee.

L’INSEE Ile de France a récemment publié son étude sur le secteur agroalimentaire dans la région. Selon l’Institut, 12 500 entreprises de l’agroalimentaire (industries, artisanat commercial, commerce de gros et services des traiteurs) ont plus de 50 % de leurs emplois implantés en Île-de-France en 2013, et sont ainsi considérées comme « franciliennes ».
Dans l’agroalimentaire, les entreprises « franciliennes » emploient 73 900 salariés (France entière), soit 10,5 % des salariés des entreprises « régionales » du secteur agroalimentaire, à savoir les entreprises majoritairement implantées dans une seule région. Elles n’emploient toutefois que 3 % des salariés travaillant en Ile-de-France, tous secteurs confondus.
A cette même date, la valeur ajoutée des entreprises « franciliennes » du secteur agroalimentaire s’élève à 6,7 milliards d’euros (Mds €). Elle est principalement réalisée par le commerce de gros de production agroalimentaire (3,3 Mds €), les industries agroalimentaires (2,1 Mds €) et l’artisanat commercial (1 Md €).

90% des entreprises ont moins de 20 salariés

Les entreprises « franciliennes » représentent ainsi 9 % de la valeur ajoutée des entreprises régionales de l’agroalimentaire français, tirée par la forte implantation dans la région du commerce de gros. En Ile-de-France comme en province, les entreprises agroalimentaires « régionales » sont de petite taille : un tiers n’ont pas de salarié. Parmi les entreprises employeuses, 90 % ont moins de 20 salariés. Les entreprises de grande taille sont rarement « régionales ».
Dans la région, le commerce de gros représente 40 % des salariés de l’agroalimentaire et la moitié de la valeur ajoutée des entreprises « franciliennes » contre respectivement 24 % et 27 % des entreprises de province.
Les industries agroalimentaires étant moins présentes, les taux de valeur ajoutée sont plus élevés dans la région qu’en province. Les frais de personnel des entreprises « franciliennes » sont aussi plus élevés que ceux de leurs homologues provinciaux, la part revenant aux entreprises (taux de marge) est de ce fait moins élevée. Le taux d’investissement et l’intensité capitalistique sont plus faibles en Île-de-France.

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