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Lait : la fin des quotas, un bon moyen de relancer la filière ?

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Lors d’une nouvelle réunion autour du Préfet de la Mayenne, le Groupe Lactalis a conclu un accord avec les organisations de producteurs. Le Groupe Lactalis démontre ainsi dans cet accord sa volonté d’apporter son soutien aux producteurs de lait dont les difficultés sont réelles.

Avec la fin des quotas de production en Europe pour le lait notamment, le marché va en être totalement bouleversé. Hausse des prix, réorganisation des filières et nouveaux volumes de production… tout ce qui pourrait faire couler une filière mais qui peut aider, au contraire, celle du lait à rebondir.

Suppression des quotas laitiers, embargo russe qui laisse aux producteurs 20 000 tonnes de fromage par mois. L’avenir est incertain pour la filière, qui malgré une rentrée favorable, reste méfiante. Par ailleurs, ils accusent les professionnels de l’industrie laitière de ne pas respecter les modalités de paiement du prix du lait prévues dans les contrats et de raboter à outrance les prix du lait à l’achat.

Une situation qui ne peut plus durer pour les professionnels de la filière mais qui pourraient devenir un véritable atout alors que la fin des quotas est imminente (31 mars 2015, ndlr).

Le bon point des volumes de production

S’il est un avantage que la filière du lait pourra essayer de tirer de la fin des quotas laitiers, c’est bien celui des volumes de production qui vont certainement augmenter… et la surproduction va enfin servir ! Une douce ironie qui permettra au moins aux producteurs de lait et éleveurs de ne pas perdre encore plus d’argent.

Côté réorganisation on peut imaginer que d’autres confédérations comme l’Opsol verront le jour pour mieux faire face à la demande et à la concurrence. Affaire à suivre.

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