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Leclerc : « Notre objectif est de détrôner Carrefour d’ici à 2015 » !

La rivalité qui existe entre les différentes enseignes de distribution est loin d’être éteinte. Leclerc et Carrefour nous en donnent encore un exemple. Ainsi, dans un entretien au journal Le Monde, Michel-Edouard Leclerc a déclaré : « Notre objectif est de détrôner Carrefour d’ici à 2015 » !

Un vaste objectif, qui a été inspiré à l’enseigne par ses bons résultats et son excellente croissance, de l’ordre de 6% par an (hors carburant). Leclerc a également vu sa part de marché augmenter de 0,4 à 0,5 points, selon LSA.

Le célèbre patron de l’enseigne a déclaré qu’étant donné les modernisations de magasins à venir, ainsi que les ouvertures de drives et de sites web marchands, il « pense que sur les trois ans qui viennent on va tenir à ce rythme ». Il a précisé : « à court terme, nous visons 18% de parts de marché en 2012, contre 17,5% cette année ».

 

Du côté de Carrefour le temps n’est pas aux réjouissances : depuis le début de l’année, l’enseigne a perdu 0,9 points de parts de marché selon Kantar, en cumul à date arrêté au 2 octobre. Si l’on ne regarde que les hypermarchés, Carrefour n’est que troisième avec 12% de parts de marché, derrière Leclerc qui culmine à 17,5% et Intermarché qui s’est hissé à 12,6%. Michel-Edouard Leclerc a donc de quoi se réjouir.

 

Et cela ne l’empêche pas de donner son point de vue sur l’économie française et plus particulièrement sur le taux intermédiaire de TVA qui pourrait voir le jour. Il a expliqué : « c’est casse-cou, parce que la consommation aujourd’hui est bonne, mais c’est elle seule qui tire la croissance, ce n’est pas l’export ». Il a ajouté : « je ne suis pas partisan d’une augmentation de la TVA pure, sans compensation par exemple par l’augmentation du salaire direct », ont rapporté nos confrères de LSA. A la place de cette augmentation de TVA, il plaide pour la mise en place d’une TVA sociale qui permettrait d’alléger le coût du travail et d’ « élargir la base d’imposition ». Il souhaiterait que les produits importés paient cette TVA sociale. Il a argué : « la TVA sociale, c’est ce qui permet l’augmentation du salaire direct, donc du pouvoir d’achat direct ».

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