Site icon Agro Media

Les conséquences du horsegate pour la direction de la Répression des fraudes

Benoît Hamon a présenté il y a quelques jours le bilan 2013 de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) affirmant à cette occasion que « la France est sans doute l’un des pays d’Europe qui a le mieux contribué à assainir la qualité de l’alimentation », après le scandale de la fraude à la viande de cheval l’an dernier. 
 

Les contrôles ont augmenté de 39 %

A la suite du Horsegate, les contrôles ont été renforcés sur tous les maillons de la chaîne. Ils sont d’ailleurs en hausse de 39 % sur l’année sur les importations, les exportations et la distribution des viande, a préciser le ministre de la Consommation. « Nous avons eu raison d’aller vite à l’époque, sans quoi les conséquences en termes d’emploi auraient été bien plus graves pour la filière », a-t-il déclaré.
 
En 2013, 123 300 manquements ont été constatés sur les 721 00 vérifications effectuées. De plus la DGCCRF a enregistré 15 400 infractions par procès-verbaux, 11 900 mesures de police administrative, 176 saisies et 112 consignations. Dans la filière de la viande et du poisson, sous surveillance renforcée depuis le horsegate, 22 % des prélèvements réalisés ont présenté des non-conformités, un « taux d’anomalies [qui] reste significatif, même s’il n’est pas très important comparé à d’autres pays, comme par exemple aux États-Unis», a souligné Benoit Hamon.
 

Traçabilité : « plus il y a d’informations, plus c’est dur de tricher »

« Plus il y a d’information, plus c’est dur de tricher », ajoute Nathalie Homobono, la directrice de la DGCCRF. Une transparence que l’UFC-Que choisir conteste encore. Selon l’association, deux tiers des plats cuisinés au bœuf ne mentionnent pas encore l’origine de la viande. 
Quitter la version mobile