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Les produits biologiques véritablement exempts de pesticides.

Bien que le bio ait la cote, il n’a jamais été prouvé qu’il était meilleur pour la santé. L’association Générations futures a décidé de se pencher sur la question et a comparé la teneur en pesticides de quatre repas-type d’une journée, bio et non bio. Les échantillons ont été confiés au laboratoire belge Fytolab, et bien que « les résultats n’ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d’échantillons analysés », ils interpellent.

 

En effet, le verdict est sans appel : les analyses ont révélé « 233 fois moins de résidus de pesticides dans les aliments bios que dans l’agriculture traditionnelle ». Ainsi, une dépêche de l’AFP révèle qu’aucun des 14 aliments présents dans les repas non bios n’était exempt de pesticides. Au total, 37 résidus ont été retrouvés dans leur composition, soit 27 molécules différentes dont 17 pourraient être cancérigènes ou sont des perturbateurs endocriniens.

L’association Générations futures cite l’exemple d’une pomme brésilienne qui contenait six résidus de pesticides (dont trois potentiellement cancérigènes et un perturbateur endocrinien). Même constat pour des citrons d’Argentine, qui contenaient même des résidus d’un produit interdit en France.

 

En revanche, aucun résidu de pesticides n’a été décelé sur les 12 fruits, légumes ou riz biologiques analysés. Seuls deux échantillons de pain biologique faisait apparaître des traces d’une molécule de synergisant, mais Le Parisien a indiqué que « vérification faite, la trace de piperonyl butoxide qui traîne dans le pain vient de ce que la molécule se retrouve dans un produit autorisé en bio pour nettoyer des silos à céréales». Pas d’inquiétude à avoir, donc.

 

Ces analyses font suite à une précédente enquête menée par Génération futures l’année dernière au cours de laquelle l’association avait analysé les substances chimiques présentes dans le repas d’un enfant de 10 ans. Les résultats avaient fait polémique, étant donné que 128 résidus chimiques, dont 47 substances suspectées d’être cancérigènes et 36 pesticides différents, avaient été identifiés. Des traces de mercure et d’arsenic avaient aussi été détectées dans du thon en boîte.

Les nouvelles analyses ont permis à Générations futures de rappeler que « la grande différence entre les pratiques culturales et de stockage des aliments bio et non bio réside dans l’usage, ou non, de pesticides de synthèse ».

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