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L’UE mise sur la promotion de ses produits agroalimentaires.

Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement Rural, Dacian Ciolos, a déclaré mardi 13 septembre 2011 que le budget de promotion des produits agroalimentaires de l’UE devrait « doubler voire tripler » dès 2014. A l’issue d’une réunion des ministres de l’Agriculture européens à Wroclaw, en Pologne, le commissaire européen s’est adressé à la presse pour justifier cette mesure :

Ainsi, le commissaire n’a pas manqué de rappeler que le budget actuel de l’UE correspondant à la promotion de ses produits agroalimentaires, hors vins, fruits et légumes, s’élève à 53 millions d’euros par an. Bien que cela représente une somme considérable, elle n’est rien comparée au budget des Etats-Unis pour la promotion de leurs produits : 200 millions de dollars ! Ainsi, Dacian Ciolos souhaite rééquilibrer la donne :

Ainsi, si cette décision de rehausser le budget alloué à la promotion des produits agroalimentaires européen a été prise lors de la réunion informelle qui a réuni les ministres de l’Agriculture et de la Pêche des états membres lundi et mardi derniers en Pologne, dans le cadre de la présidence polonaise de l’UE, « la Commission proposera et ce sera au Conseil et au Parlement européen de se mettre d’accord sur ces ambitions ».

Bien que l’initiative de Dacian Ciolos ait été saluée par le syndicat européen des agriculteurs et des coopératives agricoles (Copa-Cogeca), ce dernier a néanmoins mis en garde quant à la méthode employée : « Les campagnes de promotion qui ciblent les pays non européens sont souvent sous-utilisées. Il est donc primordial d’améliorer la cohérence avec d’autres politiques, de mener des études d’impact et de rendre plus flexibles les conditions de gestion des programmes ». Ainsi, la Copa-Cogeca a mis en avant des approches innovantes de l’étiquetage de l’origine des produits et de l’utilisation des marques pour optimiser au mieux l’efficacité des campagnes de promotion. Elle a également insisté sur le fait qu’il serait intéressant de mettre en avant les normes élevées de production au sein de l’Union européenne, notamment en termes de bien-être animal et de qualité des produits agroalimentaires.

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