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Des ONG s’attaquent à un brevet de Monsanto

tomates

Le Centre Plastic Technology (Andaltec) et l'Institut des Sciences des Matériaux de Séville (CSIC) élaborent un projet pour développer à l'échelle industrielle du bioplastique obtenu à partir de déchets de tomates.

Le Réseau semences paysannes (RSP) vient de rejoindre la coalition internationale No Patents on Seeds ! pour déposer un recours contre le brevet dépos2é par Monsanto sur une variété de tomates. Celle-ci serait issue d’une « sélection conventionnelle » selon les ONG.

Des techniques de croisements non brevetables

« Les revendications du brevet portent sur des tomates naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea. Les tomates originales utilisées pour ce brevet proviennent de la banque internationale de gènes de Gatersleben en Allemagne. La résistance recherchée était déjà connue chez ces plants qui ont été simplement croisés avec d’autres plants de tomates », explique un communiqué.

« Sachant que les techniques de simples croisements (ici de tomates) ne sont pas brevetables, Monsanto a délibérément reformulé le brevet pendant la période d’examen afin de faire croire que des techniques de génie génétique étaient impliquées. […] Ce brevet illustre bien à quel point il est facile pour les entreprises comme Monsanto de contourner les contraintes et interdictions existantes dans le droit des brevets »

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