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Que stipule la signature de l’avenant du CSF agroalimentaire 2022/2023?

L'avenant signé comporte des actions dans trois domaines prioritaires notamment la transition écologique.

Premier secteur industriel français avec plus de 15 400 entreprises sur tout le territoire et près d’un demi-million d’employés, l’industrie agroalimentaire est le symbole de la force agricole de la France et de ses savoir-faire dans la transformation et la valorisation des produits agricoles. Afin de soutenir son développement, le Gouvernement s’est engagé auprès des entreprises agroalimentaires françaises en fixant avec ses représentants les ambitions stratégiques pour 2022-2023.

L’avenant signé comporte des actions dans trois domaines prioritaires : La transition écologique avec notamment la réalisation d’une feuille de route de décarbonation de la filière afin de réduire ses émissions de 40% par rapport à 2015 et d’ici 2030 ; La compétitivité et la souveraineté pour assurer la résilience des industries agroalimentaires et garantir la sécurité alimentaire ; La cohésion et la formation afin de consolider le positionnement des industries agroalimentaires en tant qu’acteur majeur de l’emploi, de la solidarité et de la cohésion sur les territoires.

Le contrat de filière initial, signé en 2018, a déjà permis d’identifier des solutions aux principaux enjeux de la filière : attentes des consommateurs en matière de qualité des aliments, compétitivité des entreprises par la transformation numérique, attractivité des métiers et transition écologique, autour de quatre actions.

Développer les protéines du futur

L’action première est de numériser l’information produit pour gagner en compétitivité et en qualité, et redonner confiance au consommateur. La plateforme NumAlim, plateforme d’échanges et d’enrichissement de données au sein de la filière alimentaire dans un objectif de transparence et de création de valeur, est une initiative des filières soutenue par les pouvoirs publics à hauteur de 3 millions d’euros.

L’autre objectif est de développer les protéines du futur, pour faire de la France un leader mondial des nouvelles sources protéiques, permettant de développer de nouveaux débouchés alimentaires à partir des légumineuses par exemple. Le projet collaboratif «ProteiNEW » soutenu par FranceAgriMer sur les ressources, la normalisation, l’accompagnement des start-ups et la disssémination des résultats est un axe structurant pour les filières « protéines du futur ». Valoriser la richesse des banques de ferments, le savoir-faire des entreprises et des structures de recherche est également un enjeu. La construction d’un programme de R&D pré-compétitive renforce les synergies entre les acteurs de la filière et leur écosystème. Enfin, la quatrième action est de faciliter l’accès aux compétences et le recrutement. La démarche « Pass Industries », qui permet de construire des solutions sur mesure pour répondre aux besoins en compétences des entreprises, a été expérimentée auprès de dix bassins d’emplois.

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