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Qui ne sème pas le blé… récolte quand même la tempête !

Entre excès d’humidité et sécheresse, le blé a bien du mal à pousser. En effet, dans l’Ouest de l’Europe c’est un temps trop sec qui empêche le blé de croître normalement. Même constat dans le centre de la Chine, dans le bassin du Yangtsé, où une sécheresse jamais vue depuis cinquante ans frappe le pays. Le Sud des Etats-Unis n’échappe pas non plus à cette pénurie d’eau. Pourtant, au Nord des Etats-Unis la situation est toute autre : cette fois, ce sont les fortes précipitations qui retardent les semis ! Ceux de maïs et de soja ont d’ailleurs aussi été freinés par l’excès d’humidité dans le centre des USA.

Au 22 mai, le constat est alarmant : seuls 54% des blés de printemps, 79% du maïs et 41% du soja ont été semés selon les autorités agricoles américaines, contre 89 %, 87 % et 51 % en moyenne entre 2005 et 2010. De son côté, la production française pourrait chuter de 10% cette année selon les analystes.

Et tout ceci a des conséquences immédiates sur les cours : + 18 cents le boisseau de blé pour livraison en juillet, qui atteint à présent 8,1450 $ sur le Chicago Board of Trade ; + 3,25 cents pour le maïs à échéance identique, soit 7,4550 $ ; enfin, + 12 cents le boisseau de soja à même échéance, soit 13,89 $.

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