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Les « aliments santé » en forte progression.

Bien que représentant une niche en alimentaire, les aliments santé sont particulièrement dynamiques. Par exemple en charcuterie, ils n’occupent que 4% du chiffre d’affaires. En revanche, ils ont contribué à 41% de la croissance en valeur du rayon et ont affiché une progression de +72% en volume ! Le calcul est vite fait : l’argument santé est un argument qui fait vendre. Tour d’horizon de ce marché en plein essor.
En charcuterie, le marché des produits surfant sur la tendance « santé » est dominé par Fleury Michon (44,9% des parts de marché), Herta (27,3%) et les marques de distributeurs (24,7%). La mention « réduit en sel » représente 96% des volumes de vente et touche 44% des consommateurs, une progression de 14% en un an. Ce vecteur est toutefois encore peu présent en viande et volaille et devrait prendre de l’ampleur. Côté frais, les laits santé (lait écrémé, vitaminé, délactosé…) inscrivent une progression de +6,7% en 2010 avec un chiffre d’affaires de 284 millions d’euros. Les allégés en ultra-frais renouent même avec la croissance avec une hausse de +6,0% de leurs valeurs.
Les marques de distributeurs (MDD) ont su s’engouffrer dans la niche des produits santé et des gammes sans gluten se développent. La première enseigne à mettre en vente des produits sans gluten était Auchan en 2009 avec « Mieux vivre sans gluten ». Aujourd’hui 19 références sont présentes dans cette gamme. Carrefour propose lui 16 références « Carrefour no gluten » depuis l’an passé et Casino en compte 7. De plus, Casino surfe complètement sur la tendance nutrition-santé avec « Casino Bien pour vous », une gamme articulée autour de quatre pôles : forme, performance, capital vie et les produits « sans ».
Pour rappel, la révision de la liste des allégations nutritionnelles autorisées (« réduit en… », « source de… ») ayant pris du retard, le délai de mise en conformité des emballages est étendu à la fin juin 2011. Pour les allégations de santé génériques, comme « prévient des maladies cardiovasculaires », pouvant être utilisées doivent recevoir un avis de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) qui en est à son troisième et avant-dernier avis publié. C.T.

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