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Doux, les salariés seront fixés le 6 juillet.

L’actualité du groupe Doux a encore été riche ce weekend. A l’issue du comité central d’entreprise qui s’est tenu vendredi dernier, les syndicats ont annoncé que les salariés de groupe volailler Doux seraient fixés sur leur sort le 6 juillet, au lendemain du dépôt des offres de reprise au tribunal de commerce de Quimper.

Initialement fixée au 2 juillet par les administrateurs judiciaires, le délai avait été jugé trop court. « Nous avons dit qu’on souhaitait que le groupe reste une entité, qu’on ne soit pas démantelé, vendu bout par bout », a rappelé la déléguée Cfdt Christiane Legouesbe.

Toutefois, pour la déléguée centrale syndicale FO Nadine Hourmant, « il y a peu de chance pour que le groupe Doux garde son intégralité, personne ne voudra reprendre l’ensemble, c’est impossible ».

Dimanche, près d’un millier de personnes selon la CFDT ont manifesté à Vannes pour la sauvegarde de l’emploi dans le groupe Doux. « Non au démantèlement, oui à l’emploi », tel était le slogan que l’on pouvait lire sur les banderoles des salariés venus essentiellement des départements du Finistère et du Morbihan.

Reçus par le préfet Jean-François Savy, les salariés du groupe Doux, qui emploie 3400 salariés et fait travailler entre 700 et 800 éleveurs devraient être fixés sur leur sort le 16 juillet, date à laquelle le tribunal de commerce devrait rendre sa décision selon la CFDT.

Parmi les noms d’éventuels repreneurs, le groupe Coop de France a confirmé cette semaine son intérêt, tout en critiquant la date initiale du 2 juillet. Mardi, pour renflouer sa trésorerie, Doux a vendu un actif non stratégique, l’usine morbihannaise Stanven (petfood), pour 22 millions d’euros, au groupe breton Saria, spécialisé dans la valorisation de sous-produits volaillers.

 

Source : agro-media.fr avec l’AFP

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