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En cette rentrée scolaire, la qualité des repas de cantine laisse encore à désirer !

Pas moins de 6 millions d’élèves fréquentent leur cantine scolaire, qu’ils soient à la maternelle ou au lycée. Un milliard de repas sont servis chaque année dans ces établissements. Un élève demi-pensionnaire aura mangé plus de 2 000 fois dans une cantine s’il la fréquente pendant toute sa scolarité. Pourtant, la qualité des repas laisse encore à désirer, de la même façon que l’équilibre nutritionnel, qui n’est pas toujours respecté. En ce qui concerne les utilisateurs des cantines, autrement dit les élèves, 70,2% des enfants de primaire jugent les repas qui leur sont servis bons, contre seulement 51,5% des élèves de secondaire (enquête DGAL-CLCV de 2009).

La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010 prévoyait la mise en place d’une politique publique de l’alimentation dont la déclinaison opérationnelle est le Programme national pour l’alimentation. Un décret d’application était cependant attendu pour obliger les restaurants scolaires à proposer une alimentation équilibrée, mais la rentrée 2011 ne verra toujours pas son apparition. Des lobbys seraient-ils en œuvre ? Possible.

En attendant, le gouvernement tente d’agir pour améliorer la qualité des repas au travers d’une note de service parue le 16 août 2011 et définissant le rôle des DRAAF et des DAAF dans la mise en place de deux programmes dédiés à la cantine. Baptisés « mieux manger dans ma petite cantine » et « plaisir à la cantine », ils reconnaissent l’importance des repas scolaires dans l’apprentissage des bonnes habitudes alimentaires et dans la sensibilisation des élèves aux produits de qualité et de proximité. Des expérimentations résultant d’un appel à projets national seront également développées dans certaines régions en 2011 et 2012.

Entre autres mesures contenues dans ces deux programmes :

Des financements sont également prévus notamment afin de former le personnel. Espérons que ces initiatives permettront à nos chères têtes blondes de bénéficier d’un repas équilibré, de qualité et savoureux, tout en leur donnant les bases d’une alimentation saine et locale. Reste que le décret d’application, lui, est toujours attendu.

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