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Lait : Grève inédite chez Sicalait à La Réunion

Vache

La société Dielna, filiale du groupe Avril, et le groupe Provimi France (groupe Cargill) annoncent la signature de l’acte de cession par Provimi à Dielna de son activité de fabrication d’aliment liquide pour les ruminants en France.

Les salariés de la coopérative agricole Sicalait sont en grève depuis le début de la semaine, un mouvement inédit pour cette société créée en 1962 et qui ne compte pas moins de 101 producteurs de lait. En cause, la direction de Sicalait, assurée par Olivier Dekokere depuis un peu plus d’une année et dont les salariés pointent du doigt un management brutal.

La révolte gronde chez les producteurs de lait, 101 en tout, à La Réunion. Ces derniers qui travaillent pour la société Sicalait, créée en 1962 reprochent à la nouvelle direction d’Olivier Dekokere d’avoir des méthodes de management agressives et qualifieraient l’homme d’être un « dictateur ».

Une seule solution pour eux : la démission d’Olivier Dekokere, pourtant soutenu par le conseil d’administration de Sicalait. En attendant, la grève se poursuit depuis lundi dernier et le mouvement grossit.

Une grève qui crée des émules chez d’autres producteurs de lait

Ce n’est plus uniquement dans les rangs de Sicalait que les grévistes débrayent quotidiennement mais le mouvement touche désormais les filiales. Au tour de Fermes et Jardins de rejoindre la grève. Désormais c’est La Réunion dans son ensemble qui est concernée par cette grève inédite.

Un plan social n’est pas exclu est le seul moyen pour la direction de Sicalait et son conseil d’administration de faire taire les frondeurs est encore… de leur mettre la pression. Pas sûr que cette stratégie soit la plus payante mais c’est celle qui semble avoir été privilégiée, quitte à attiser les tensions déjà exacerbées.

La direction de Sicalait fait pression sur les grévistes

Les grévistes, dont le manque à gagner est déjà colossal craignent désormais les répercussions de ce droit de retrait. En effet, certains d’entre eux ont déjà rapporté des menaces et des harcèlements dela part des membres de l’équipe de direction.

Seul un compromis pourra éviter que le statu quo ne se maintienne et ne poussent les deux parties à s’enliser dans un conflit social qui pourrait paralyser l’île.

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