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Tilly-Sabco : quatre offres de reprises pour une dernière chance

Volaille

Tilly-Sabco, les abattoirs volaillers bretons, pourraient être sauvés. En partie du moins. Quatre offres de reprise sont à l'étude.

L’abattoir de volailles Tilly-Sabco n’est peut-être pas voué à disparaître. En effet, la société bretonne a reçu quatre offres de reprise. Elles pourraient permettre de sauver entre 20 et 50 emplois sur les 320 salariés, selon l’AFP. Peu de chanceux finalement, mais une lueur d’espoir brille encore.

Tilly-Sabco intéresse encore les investisseurs. Bonne nouvelle même s’il faut en nuancer la portée. En effet, l’abattoir avicole breton n’est pas sauvé mais si l’une des quatre offres de reprises aboutit : ce sont entre 20 et 50 emplois qui pourraient être sauvés. L’information est signée AFP, qui cite des sources syndicales proches du dossier. Quand en saura-t-on plus ?

Le tribunal de commerce de Brest rend bientôt sa décision

D’où émanent ces quatre offres de reprise ? Deux d’entre elles sont françaises, une est anglaise et la dernière est saoudienne. Toutes vont être examinées par le tribunal de commerce de Brest qui devrait rendre sa décision le 25 novembre 2014.

Les délais paraissant courts, l’administrateur judiciaire devrait demander au tribunal un prolongement jusqu’au 19 novembre selon Corinne Nicole, déléguée de la CGT Tilly-Sabco citée par l’AFP. De quoi laisser le temps à d’autres investisseurs potentiels de manifester leur intérêt pour la société bretonne.

Peu d’emplois sauvés

Avec entre 20 et 50 salariés sauvés, Tilly-Sabco n’annonce pas une bonne nouvelle à ses ouvriers. Près de 320 personnes travaillaient sur les chaînes d’abattage du volailler. Potentiellement, ce sont donc 300 personnes qui pourraient se retrouver sur le carreau prochainement. Pas de quoi enchanter les syndicats.

Il n’y a pas si longtemps, 1000 personnes travaillaient encore pour le volailler breton. Mais comme le rappelle l’AFP, « la suppression en 2013 des aides européennes à l’exportation pour les poulets congelés, qui soutenaient la filière à hauteur de 55 millions d’euros par an » a précipité la société vers la crise. Une crise dont elle ne semble pas sortir.

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